Chroniques CDs

Underschool Element

Underschool Element est de retour. Un vague souvenir me revient à l’esprit. Il y a plusieurs années, le groupe donnait un concert à l’Atelier Volant, le public semblait apprécier. J’y suis resté deux minutes. Avril 2009, à ma grande surprise le facteur me livre un exemplaire de leur nouvel album. Quelques jours plus tôt je fus surpris de réentendre parler du combo fribourgeois, je tombai sur un article dans Femina (il me semble) brossant un portrait flatteur du groupe et de son nouvel album finement intitulé LIVE ACCOUSTIC. Quoique moyennement ravis de recevoir ce cd, je le laissai de côté, pensant me faire oublier quelques semaines. Après une sévère réprimande, je dus m’exécuter et dut écouter cet album au profit d’autres artistes qui me touchent (Europe, Nightwish, Scorpions et le nouvel album de Bénabar vraiment fabuleux).

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Archive

Le mois dernier, les gentils « poppy boys » de Keane expliquaient à la presse rock anglaise qu’ils se considéraient comme les Pink Floyd des années 2000. Erreur jeune gens, vous êtes plutôt les Elton John du nouveau millénaire. Et puis de toute évidence, si l’on devait désigner un groupe comme étant le rejeton actuel l

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The Bishops

Rappelez-vous des Bishops, ce groupe anglais anachronique à la sortie de son premier album éponyme, en complet-cravate au temps du fluo. Ils avaient réussi à se faire un nom dans un paysage musical anglais pourtant en bonne partie verrouillé par le NME, qui avait à l’époque des Klaxons annoncé le règne de la new rave et la fin des groupes sixties. Pour les avoir rencontré en 2007 à Pully, les deux jumeaux et leur étrange batteur blond étaient conscients du petit exploit qu’ils avaient réalisé mais n’avaient pas pour autant pris la grosse tête. Ils avaient même l’air encore plus surpris que n’importe qui d’autre de ce qui leur arrivait ! Et c’est donc deux ans plus tard qu’ils refont surface dans le paysage musical anglais. A ceux qui les verraient (res)sortir de nulle part, je précise que les Bishops n’ont pas chômés pendant ces deux années puisqu’ils ont pas mal tourné, notamment au Japon où leurs performances scéniques sont appréciées. Mais à quel point ont-ils changé en deux ans ?

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The Black Sheep

Tout comme la plupart d’entre vous j’imagine je n’avais jamais entendu parler de The Black Sheep. Ce n’est d’ailleurs pas tellement une surprise étant donné premièrement que c’est leur premier album, et secondement que ce quartet féminin nous vient d’Allemagne. Etrangement je trouve ça plutôt attirant, ces quatre jeunes allemandes qui font du rock, en pleine rébellion adolescente. Tout cela transpire une naïve innocence (il suffit de voir leur nom) dont on a envie d’explorer les limites. Pour être franc je pourrais vous dire que cet album ne mérite pas votre attention, ce ne serait pas vraiment un mensonge étant donné le nombre d’albums géniaux qu’ils vous restent sûrement à écouter, mais ce serait malgré tout une erreur. Pour le comprendre, voyons le disque de plus près.

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Micah P. Hinson

Il est passionnant de voir comme certains artistes semblent évoluer en marge de l’industrie musicale, à leur rythme et selon leurs propres exigences, et le folk, au sens le plus large, regorge de ce genre de musiciens. Les Felice Brothers en sont un exemple, Micah P. Hinson en est un autre, d’autant plus que ce dernier oscille en permanence entre folk et blues, une combinaison délicate tant les deux styles sont particuliers. Du moins pour le commun des mortels, car Hinson ne semble pas se poser plus de questions que ça. Il est habité par sa musique, qu’elle soit blues, folk, ou encore country, quelle importance ?

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Obits

Il n’y a pas à dire : si le succès du grunge a quelque peu éclipsé le reste de l’écurie, voire l’évolution tout entière du label Sub Pop – qui a lancé Soundgarden, Nirvana et bien d’autres – la petite entreprise a encore plus d’un tour dans son sac ! Et pas des moindres : I BLAME YOU des Obits est tout simplement l’un des meilleurs albums de l’année !

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The Rifles

Il va falloir dorénavant compter avec les Rifles dans la nouvelle scène rock indie londonienne. Ils ne nous ont certes pas attendus pour confirmer leur talent, puisque leur premier album sorti en 2006 NO LOVE LOST bien que peu médiatisé avait été remarqué et apprécié par quelques oreilles attentives. Les britanniques sont de retour et confirment avec GREAT ESCAPE, titre qui rappellera sans doute un célèbre plongeon aux amateurs de rock anglais. Tout n’est pas incroyable sur cet album, mais l’entrée en matière est remarquable, puissante et fait clairement comprendre aux auditeurs que les Rifles font du rock et pas de la pop. L’album démarre en trombe avec "Science In Violence". Un rythme rapide, une basse monstrueuse et la voix agréable de Joel Soker font de se morceau, une entame parfaite. Le titre "The Great Escape" n’est pas en reste non plus, mais le ton est déjà plus rock anglais, plus classique dans ce

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Andrew Bird

Un vent anti-pop bohème semble souffler sur le paysage musical pop-folk actuel. Après Charlie Winston le hobo et Jay-Jay Johansson le nordique, c'est au tour d'Andrew Bird de renchérir la tendance avec son dixième album studio: Noble Beast. Cet auteur-compositeur de l'Illinois, violoniste de formation et multi-instrumentiste évolue également dans le groupe Bowl of Fire, mais c'est en solo qu'il semble trouver plus de maturité. Sur ce nouvel opus, l'artiste semble en effet revenir d'un voyage enchanté à bord d'une caravane au pays de Nick Drake, Jeff Buckley et des plus grands. Le voyage musical débute sur Oh No et se clôture sur On Ho!, jeu subtil de verlan du poète Bird. On peut comprendre par ce jeu tout le côté poétique, recherché et complexe de la musique d'Andrew Bird et Oh No se révèle être une ballade enchantée où se mélangent sifflets, violon, guitare chaleureuse et lyrisme de haut vol.

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PJ Harvey & John Parish

PJ Harvey va bientôt avoir 40 ans. Les mythes vieillissent aussi, et, au contraire de ses contemporains barrés, pendus, flingués, disparus ou emprisonnés, le métal dont est fait l’Anglaise est inoxydable, à peine griffé. A 40 ans, cela serait le début de la sagesse. Suivant ces prédications, aurait-elle pris de l’avance il y a deux ans avec le fantomatique WHITE CHALK, comme retiré dans un presbytère dans le Yorkshire ? Un piano, une guitare folk, une mandoline, un harmonica, une harpe : la démarche choquait le suiveur, encore habité par le teingneux et sans concession THE PEELS SESSIONS 1991-2004, regroupant 14 ans d’enregistrement chez feu Roi John Peel. Sans doute une histoire de troc, un camaïeu contre une Fender ou quelque chose co

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The Sleepy Jackson

Nouvelle chronique pour votre webzine préféré: Déchronologie, ou un retour en arrière sur des albums manqués, cachés ou sous-estimés. Pour commencer, The Sleepy Jackson.

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