Il va falloir dorénavant compter avec les Rifles dans la nouvelle scène rock indie londonienne. Ils ne nous ont certes pas attendus pour confirmer leur talent, puisque leur premier album sorti en 2006 NO LOVE LOST bien que peu médiatisé avait été remarqué et apprécié par quelques oreilles attentives. Les britanniques sont de retour et confirment avec GREAT ESCAPE, titre qui rappellera sans doute un célèbre plongeon aux amateurs de rock anglais. Tout n’est pas incroyable sur cet album, mais l’entrée en matière est remarquable, puissante et fait clairement comprendre aux auditeurs que les Rifles font du rock et pas de la pop. L’album démarre en trombe avec "Science In Violence". Un rythme rapide, une basse monstrueuse et la voix agréable de Joel Soker font de se morceau, une entame parfaite. Le titre "The Great Escape" n’est pas en reste non plus, mais le ton est déjà plus rock anglais, plus classique dans ce

The Rifles

Il va falloir dorénavant compter avec les Rifles dans la nouvelle scène rock
indie londonienne. Ils ne nous ont certes pas attendus pour confirmer leur
talent, puisque leur premier album sorti en 2006 NO LOVE LOST bien que peu
médiatisé avait été remarqué et apprécié par quelques oreilles
attentives. Les britanniques sont de retour et confirment avec GREAT ESCAPE,
titre qui rappellera sans doute un célèbre plongeon aux amateurs de rock
anglais.

Tout n’est pas incroyable sur cet album, mais l’entrée en matière est
remarquable, puissante et fait clairement comprendre aux auditeurs que les
Rifles font du rock et pas de la pop. L’album démarre en trombe avec “Science In Violence”. Un rythme rapide, une basse monstrueuse et la voix
agréable de Joel Soker font de se morceau, une entame parfaite. Le titre “The Great Escape” n’est pas en reste non plus, mais le ton est déjà plus
rock anglais, plus classique dans ce qu’on a l’habitude d’entendre.
On trouve par la suite d’intéressants morceaux comme “Sometimes” avec une
guitare et un riff qui sonne très Strokes avant de partir dans un refrain très
(trop) léger ou encore “Winter Calls” qui est très entraînant dans son
genre Libertines. De belles références me direz-vous !! C’est vrai que les
Rifles ont des influences variées, des Beatles en passant par Joy Division et
les Clash tout en étant en corrélation avec la scène rock actuelle. On peut
encore citer “The General” que l’on retrouve en fin d’album et qui est
très énergique.

Pour le reste il y a quelques titres de remplissage, mais qui ne sont pas
mauvais non plus, loin de là. Il faudra peut-être plus de temps pour se les
approprier, mais au final c’est un goût agréable qui reste après de
nombreuses écoutes. Les ambiances subtiles, variées et très limpides
additionnées d’une production irréprochable font de cet album une
intéressante révélation 2009. Les Rifles sont prêts à dégainer et ça va
faire mal.

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