Il est passionnant de voir comme certains artistes semblent évoluer en marge de l’industrie musicale, à leur rythme et selon leurs propres exigences, et le folk, au sens le plus large, regorge de ce genre de musiciens. Les Felice Brothers en sont un exemple, Micah P. Hinson en est un autre, d’autant plus que ce dernier oscille en permanence entre folk et blues, une combinaison délicate tant les deux styles sont particuliers. Du moins pour le commun des mortels, car Hinson ne semble pas se poser plus de questions que ça. Il est habité par sa musique, qu’elle soit blues, folk, ou encore country, quelle importance ?

Micah P. Hinson

Il est passionnant de voir comme certains artistes semblent évoluer en marge de l’industrie musicale, à leur rythme et selon leurs propres exigences, et le folk, au sens le plus large, regorge de ce genre de musiciens. Les Felice Brothers en sont un exemple, Micah P. Hinson en est un autre, d’autant plus que ce dernier oscille en permanence entre folk et blues, une combinaison délicate tant les deux styles sont particuliers. Du moins pour le commun des mortels, car Hinson ne semble pas se poser plus de questions que ça. Il est habité par sa musique, qu’elle soit blues, folk, ou encore country, quelle importance ?

Ce MICAH P. HINSON AND THE RED EMPIRE ORCHESTRA est déjà le troisième album de l’américain – sans compter le réenregistrement de sa démo THE BABY AND THE SATELLITE. Pas de surprise pour ceux qui ont écouté les deux précédents, l’album est réussi, peut-être même meilleurs. Débutant par une supplication, “Come Home Quickly, Darling”, Hinson donne le ton : la vie n’est pas vraiment rose, ce qui ne l’empêche pas d’être belle et grandiose. Ce morceau court, répétitif, montant en intensité, est un prologue destiné à nous mettre dans le bain. A partir de là, tous les morceaux sont plus beaux les uns que les autres.

Un problème que rencontrent souvent les artistes comme Micah P. Hinson c’est que bien que leurs morceaux soient magnifiques, ils peinent à imprimer une identité, une particularité à chacun de leurs albums. Hinson a trouvé la parade et sur cet album il fait la part belle au violon, qui vient même disputer la place prépondérante de la guitare acoustique sur “I Keep Havin’ These Dreams” ou “Dyin’ Alone” par exemple. Evidemment la guitare acoustique reste l’instrument privilégié du jeune prodige, mais le violon permet une langueur qui enrichit considérablement la profondeur de certains morceaux. Au risque peut-être penseront certains de les alourdir, mais ce serait chercher la petite bête.

Car l’americana de Micah P. Hinson est parfaitement équilibré, et ne serait rien sans sa voix grave et délicate, touche finale à une musique simple mais splendide, et mélodiquement parfaite. Comme vous l’aurez compris, je ne peux que vous conseiller cet album, que vous soyez amateurs de folk, de blues ou simplement d’artistes atypiques et géniaux.

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