Un vent anti-pop bohème semble souffler sur le paysage musical pop-folk actuel. Après Charlie Winston le hobo et Jay-Jay Johansson le nordique, c'est au tour d'Andrew Bird de renchérir la tendance avec son dixième album studio: Noble Beast. Cet auteur-compositeur de l'Illinois, violoniste de formation et multi-instrumentiste évolue également dans le groupe Bowl of Fire, mais c'est en solo qu'il semble trouver plus de maturité. Sur ce nouvel opus, l'artiste semble en effet revenir d'un voyage enchanté à bord d'une caravane au pays de Nick Drake, Jeff Buckley et des plus grands. Le voyage musical débute sur Oh No et se clôture sur On Ho!, jeu subtil de verlan du poète Bird. On peut comprendre par ce jeu tout le côté poétique, recherché et complexe de la musique d'Andrew Bird et Oh No se révèle être une ballade enchantée où se mélangent sifflets, violon, guitare chaleureuse et lyrisme de haut vol.

Andrew Bird

Un vent anti-pop bohème semble souffler sur le paysage musical pop-folk actuel. Après Charlie Winston le hobo et Jay-Jay Johansson le nordique, c’est au tour d’Andrew Bird de renchérir la tendance avec son dixième album studio: NOBLE BEAST. Cet auteur-compositeur de l’Illinois, violoniste de formation et multi-instrumentiste évolue également dans le groupe Bowl of Fire, mais c’est en solo qu’il semble trouver plus de maturité. Sur ce nouvel opus, l’artiste semble en effet revenir d’un voyage enchanté à bord d’une caravane au pays de Nick Drake, Jeff Buckley et des plus grands.  Le voyage musical débute sur “Oh No” et se clôture sur “On Ho!”, jeu subtil de verlan du poète Bird. On peut comprendre par ce jeu tout le côté poétique, recherché et complexe de la musique d’Andrew Bird et “Oh No” se révèle être une ballade enchantée où se mélangent sifflets, violon, guitare chaleureuse et lyrisme de haut vol.

La piste suivante “Masterswarm” est tout simplement un chef-d’oeuvre. On démarre avec une ambiance mélancolique piquée à Nick Drake et soudain, on découvre une nouvelle chanson totalement différente mêlant rythmiques faites de claps de mains et de violons fantasques menant directement vers un final presque électronique. Le voyage de l’explorateur Bird se poursuit sans incidents majeurs et avec comme souvenirs et paysages mémorables les chansons +Effigy, Fitz & Dizzyspells+ et +The Privateers+. Cet album, comme la plupart de ceux d’Andrew Bird, fait partie de ces disques assez difficiles d’accès où il faudra plus d’une dizaine d’écoutes au moins pour se rendre compte de leur part de génie. Car à défaut de faire de la pop édulcorée, l’artiste nous concocte un album de pop savante – brillant et intemporel.

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