Chroniques CDs

Count Gabba

COUNTRY NOIR le deuxième album de Count Gabba annonce sans attendre la couleur de la musique qu'on peut espérer entendre. Ce sera du folk-dark, de la country-sombre ou de la musique américaine avec la conscience en plus. Le suisse qui s'est par autrefois produit dans divers groupe de Métal et Punk Rock, à pris pour sa carrière en solo un style complètement différent bien que de plus en plus dans l'air du temps. C'est vrai que ces deux dernières années le public s'ouvre plus facilement sur un style de musique qui y a encore dix ans était considéré comme ringard et conservateur.

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The Serge Gainsbourg Experience

Les 20 ans de la mort de Serge Gainsbourg vont naturellement être très médiatisées cette année. Le film de 2010 (Serge Gainsbourg vie héroïque) a déjà lancé la manœuvre, les biographies, compilations, bandes dessinées, reportages TV et autres marchandising fleurissent à vu d’œil. Sur Couleur 3 on a eu droit à une semaine complète d’excellents reportages aux 4 coins du monde. Il nous reste les hommages des artistes et les fameuses reprises, à prendre toujours avec des pincettes

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Melissmell

La première fois que le nom de Melissmell nous est venu aux oreilles, c’est grâce à une émission TV. Et oui ! Les Talents Acoustic, vous savez cette émission sur TV5 Monde présentée par Sébastien Folin, le gars de la météo sur TF1 qui s’est laissé poussé les cheveux. Ce programme n’est pas démentiel, mais il arrive que l’on tombe parfois sur des bons trucs et en l’occurrence Melissmell nous avait frappé par sa voix, sa gueule, sa gouaille. Une vraie écorchée vive. Le titre interprété (que l’on retrouve sur l’album) Je Me Souviens sort vraiment des tripes de la chanteuse et raconte les moments difficiles qu’a pu vivre la chanteuse. Elle parle à sa mère, en se remémorant les bons moments et les coups durs de la vie. Beaucoup de mélancolie, d’intensité, un parcours qui laisse des traces, mais une soif de vie

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Adele

La belle a une voix puissante, soul et un caractère trempé et possède une aura innée. Elle oscille entre pop music basique mais rythmé (Rolling in the Deep) qui dévoile des accents gospels et un rien vintage et de la soul-country. "Rumor Has It est plus punchy et on est surpris par cette vieille voix, comme usée. Quelques intonations de soul rustique accompagnent ce deuxième album (Set Fire To The Rain’, He Won’t Go) et un relent country arrive à faire sourire (Don’t You Remember) malgré la mélancolie des paroles. Soudain, 21 offre des ballades habitées mais trop banales pour nous transporter (Take it All, Someone Like You).

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Pearl Jam

Encore un live de Pearl Jam??? Ouais, mais celui-là c’est quand même différent, c’est un vrai live, 100% officiel et tout. Bon Ok, les autres étaient aussi officiels, mais c’est pas pareil. Ca c’est un vrai de vrai qu’on retiendra dans la discographie, c’est une sorte de best of live. C’est clair ?

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Phyltre

Le rock français a passablement évolué aux cours de ces dernières années. Si certains groupes restent dans des valeurs plus classiques et reconnues en matière de rock, d’autres formations plus jeunes revendiquent une influence anglo-saxonne et vivent avec leur temps en matière de sonorités. C’est le cas de ces groupes comme Soma, Skip The Use et Phyltre. Ces derniers s’inspirent même de la geek attitude, dernier phénomène en vue. Les puristes seront sans doute un peu méfiants vis-à-vis de ces nouvelles modes et de ces groupes bidouilleurs de synthés, mais il faut admettre que le résultat est plutôt pas mal et bluffant. Le grand défi sera de tenir sur la longueur et de pouvoir innover, évoluer et toucher le public à chaque fois. Les paris sont ouverts, mais n’empêche qu’au moment présent, ces groupes sortent des albums remarquables et il fait bon les entendre.

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Anna Calvi

Il y a des artistes encore méconnus qui sont annoncés clairement comme des grosses sorties. A l’aube de son premier album (sorti le 17 janvier), Anna Calvi arrive en position de force avec son disque éponyme. Nos confrères des Inrocks ne cessent de lui lancer des fleurs. Analyse du phénomène.

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Palace Inopia

Le groupe est né en 2006 et a récemment fait l’objet d’une mini-révolution en changeant de line-up et en optant pour Shakespeare au détriment de Molière. Après MEMO (2007) et LES CHANCES QU’ON SE LAISSE (2009), c’est donc au tour de ARMS WIDE OPEN de voir le jour. Dans ce nouvel opus, les quatre gars de Palace Inopia (Boo, Drix, Séb et Viktor) nous proposent un univers empli d’émotions où se mélangent la mélancolie, le désespoir, la révolte et la fatalité mais aussi une petite dose d’optimisme et un désir d’authenticité : un vrai appel à l’introspection. Musicalement, le groupe alterne entre puissance et plénitude, transitions facilitées par le chant de Boo, tantôt clair, tantôt crié. Cela nous fait inévitablement penser à du Deftones version WHITE PONEY, mais puisque ses influences sont nombreuses (on pense à Incubus mais surtout à A Perfect Circle, particulièrement leur deuxième THIRTEENTH STEP), Palace Inopia n’est une pâle copie de rien, tout en n’étant pas un mix insipide de tout. Le groupe trouve son propre chemin entre rock alternatif et post-rock avec une pointe de noise et d’électro : un univers torturé mais jamais tortueux, car nombreux sont les morceaux très bien amenés.

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Ludwig von 88

Les Ludwig von 88 et moi, c’est une longue histoire d’amour. Comme beaucoup d’autres de mon âge, c’est par l’intermédiaire de ces groupes alternatifs que je suis rentré dans un univers qui changea ma vie à tout jamais. En mai 1997, je vois un de leurs tout derniers concerts en Suisse. C’est mon premier concert punk, soit un moment inoubliable ! Ainsi, même si je n’écoute que très modérément les Ludwig actuellement, ils continuent à compter énormément pour moi, de par ce qu’ils représentent.

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The Factory

On ne connaît pas énormément de choses sur le groupe The Factory. Ils ont tourné dans les années 80 et 90, ils n’ont pas eu beaucoup de succès et n’ont du coup pas marqué l’histoire du rock à l’encre indélébile. Avec des influences allant du glam rock au post punk, le groupe s’est fait rattraper par le grunge, le lo-fi et le noise rock des 90’s. Ils ont splitté en 1992. Difficile d’avoir un look entre les New-York Dolls, Mötley Crue et Axl Rose alors que tout le monde commence à porter la chemise à carreaux et rechigne les cheveux crêpés. Et pourtant les Factory ont fréquenté le gratin punk des 80's en jouant avant les Ramones, Iggy Pop ou encore Public Image Limited. Mais voilà, il ne suffit pas d’ouvrir les concerts pour faire une belle carrière et au final ce groupe est tombé dans l’oubli le plus profond. Les musiciens sont naturellement restés dans le monde musical, chacun vacant à ses projets. Et voilà que l’année dernière Acetate Records décide de sortir un album pour se rappeler au bon souvenir de cette épopée rock

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