Chroniques CDs

The Quireboys

Je vais être honnête. Je n’avais jamais posé une seule oreille sur un titre des Quireboys auparavant ou alors sans le savoir… Je m’en veux. Beaucoup. Ce live in London est tout simplement une tuerie, un coup de pied dans le service trois pièces, un direct suivi d’un uppercut bien sentis. Prenez un british pur jus, Jonathan « Spike » Gray au grain de voix semblable à celui de Rod Stewart avec des intonations à la Axl, associez-y des influences musicales telles que les Faces, Aero, Guns, Stones et Whitesnake première mouture le tout saupoudré par du bon Honky Tonk et vous y êtes. Du vrai rock de mecs qui en ont, sentant bon le tabac froid, les boutanches vides et la sueur. Ben oui c’est un peu ça quand même de temps en temps le wack’n’woll et il est bon de le rappeler

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Yersinia

Les pays nordiques et la musique extrême… Une longue et belle histoire d’amour qui ne cesse d’évoluer et qui s’expatrie hors des frontières pour arriver dans les oreilles d’un public initié et undergound. Yersinia est donc un jeune groupe suédois et l’assume pleinement car contrairement à leurs pairs, ils ont choisi de chanter dans leur langue maternelle. Ils s’inspireraient même de la poésie suédoise traditionnelle du 19ème siècle. Bon, cela n’est qu’un détail car les chants souvent hurlés et les bonnes braillées sont le pain quotidien de Yersinia. Et honnêtement, qui va s’intéresser aux paroles ? Néanmoins pour les fans qui désireraient en savoir plus, les textes du groupe sont traduits en anglais sur leur myspace

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Guess What

Guess What, c’est un style évolutif qui flirte avec le déambulatoire. Au travers des albums, on passe du rock au funk sexy sans ambages, de l’électro-rock au pop-rock sans sourciller, sans se fomenter des apparences critiques, aussi futiles soient-elles. Dans son nouvel album, LAUDANUM, l’évolution avec les antécédences se fait naturellement, ou presque. Car oui, l’électronique, l’ambiance synthé est dense, omniprésente même. Et lorsque ça démarre, le premier titre "As Sweet As Efficient", s’emballe avec des soufflements humains répétitifs –il faut bien un peu d’humanité dans ce monde musical électrisé –, une manière à Kristian, le lead singer, de gausser sa voix dans un refrain aussi doux qu’efficace, parfaite transcription du titre.

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Crystal Fighters

Certes électro, mais pas que. Ce groupe d’origine americano-anglo-basque exilé à Londres mélange de l’électro avec des instruments traditionnels basques pour un résultat étonnant mais ô combien plaisant. Entre rock, world, psyché et électro les frontières s’effondrent pour notre plus grand plaisir

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Manu Galure

Manu Galure a commencé sa carrière avec le groupe les Ptits T’hommes avec lequel il a fait deux albums. En parallèle, il commence sa carrière solo et sort en 2008 un album live intitulé LE MEILLEUR DES 20 ANS DE MANU GALURE. Dès lors, ils enchaînent avec une longue tournée avant d’arriver à la douloureuse épreuve du second album. VACARME sort donc en 2010 et confirme le talent indéniable du jeune artiste. A l’écoute de ce disque, certains grands noms de la scène française viennent à l’esprit. On pense notamment à Jacques Higelin, pour d’une part le style piano-voix et surtout pour certains chants ou cris un peu barjots comme sur le premier titre "Danse Du Vieux" (excellent !) et sur le très bon "Berlin-Lycanthtropes". Les ambiances et le monde de Manu Galure sont sacrément décalés, mais on s’y sent relativement bien

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Manic Street Preachers

Puissance des accords, riffs accrocheurs, voix puissante, le dixième album des Manic Street Preachers s’ouvre sur It’s not War, Just the End of Love" qui sonne définitivement rock et joyeux. Oui, parce que Manic Street Preachers aborde cet opus avec joie et cela se sent à la première écoute. On retient surtout le son pop-rock accrocheur et on en redemande. A la deuxième écoute, on oscille entre l’euphorie (Hazelton Avenue) et une jolie noirceur (Some Kind of Nothingness) avec la voix d‘un Ian Mc Culloch au firmament. Les paroles sont très orientées et on sent bien que ces mecs en ont.. Musicalement parlant, of course ! "The Future Has Been Here 4ever", "Don’t Be Evil" et "Golden platitudes" sont massives et pêchues.

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Meril Wubslin

Dès les premiers instants, le tempo est donné. « One, two, three, for » un peu à la façon avec laquelle Cobain commence un titre unplugged, disons, en tous les cas, avec la même énergie et la même nonchalance. Cette première chanson, "Hole in my Ground", résonne d’ailleurs parfaitement comme le commencement d’un voyage acoustique lent et mélancolique. "Cowboys", ensuite, enchaîne sur les mêmes bases, mais petit à petit, la guitare se transforme, la voix prend des effets étranges, l’aspect «débranché» est mis de côté, pour laisser la place à des sons moins naturels.

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Favez

Favez, le groupe de rock le plus respecté de notre bonne vieille Suisse est de retour avec EN GARDE! . Est-ce que les lausannois vont continuer dans la lignée un peu plus pop de leur dernier et très bon album BIGGER MOUNTAINs HIGHER FLAGS? Sans aucun doute... Mais sans oublier l'énergie qu'on leur reconnait en live.

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TV Smith

Comment ne pas tomber sous le charme de ces bouquins qui se dévorent comme des petites bières au déjeuner.... TV Smith, Getting There : Punk rock tour diaries (1997-2000), TV Smith, How to feel human : Punk rock tour diaries : Volume two (2001-2005)

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Avenged Sevenfold

Commençons par le meilleur, parce qu’il y a du bon dans cet album. Le groupe ne joue d’abord pas dans la facilité : comme souvent dans le métal, une chanson ne doit pas durer moins de 5 minutes (exemple des 11 minutes de "Save me") tout en adoptant un ton épique avec une guitare-solo omniprésente, Avenged Sevenfold n’étant pas un des nombreux rejetons d’Iron Maiden pour rien. Mais le groupe est loin d’être une pâle copie de la bande de West Ham et l’on retrouve dans NIGHTMARE les nombreux styles qui ont marqué son évolution : du trash, comme sur "Danger live" ou "Natural Born Killer" ; du hardcore dans le morceau "God Hates Us" ; mais aussi de nombreuses balades avec "Buried Alive", "So Far Away", "Victim" (à la mémoire de leur pote décédé), "Tonight The World Dies" ou encore "Fiction" qui fait la part belle au piano. A la manière de la plage éponyme de l’album et de "Welcome to the Family", les autres chansons sont un peu de tout ça avec des mélodies très bien aiguisées

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