Guess What, c’est un style évolutif qui flirte avec le déambulatoire. Au travers des albums, on passe du rock au funk sexy sans ambages, de l’électro-rock au pop-rock sans sourciller, sans se fomenter des apparences critiques, aussi futiles soient-elles. Dans son nouvel album, LAUDANUM, l’évolution avec les antécédences se fait naturellement, ou presque. Car oui, l’électronique, l’ambiance synthé est dense, omniprésente même. Et lorsque ça démarre, le premier titre "As Sweet As Efficient", s’emballe avec des soufflements humains répétitifs –il faut bien un peu d’humanité dans ce monde musical électrisé –, une manière à Kristian, le lead singer, de gausser sa voix dans un refrain aussi doux qu’efficace, parfaite transcription du titre.

Guess What

FUNK ROCK Ils ont fait le Pully for
Noise, le Montreux Jazz, le Paléo Festival et certainement plus si entente.
Mais leur développement ne s’arrête pas là, leur mutation musicale ne
s’arrêtera pas en route, surtout pas pour camper sur des acquis car avec les
lausannois de Guess What, jamais la créativité ne sera sacrifiée
sur l’autel de l’ennui ou du rébarbatif.

Guess What,
c’est un style évolutif qui flirte avec le déambulatoire. Au travers des albums, on passe du rock au
funk sexy sans ambages, de l’électro-rock au pop-rock sans sourciller, sans se
fomenter des apparences critiques, aussi futiles soient-elles. Dans son nouvel album, LAUDANUM, l’évolution avec les antécédences se fait naturellement,
ou presque. Car oui, l’électronique, l’ambiance synthé est dense, omniprésente
même.  Et lorsque ça démarre, le premier
titre “As Sweet As Efficient”, s’emballe avec des soufflements
humains répétitifs –il faut bien un peu d’humanité dans ce monde musical
électrisé –, une manière à Kristian, le lead singer, de gausser sa voix dans
un refrain aussi doux qu’efficace, parfaite transcription du titre.

L’album enchaîne avec
quelques titres funk-sexy, dont un “On Behalf of Life” swinguant, que
seuls quelques coups de crécelle bien placés peuvent accompagner, nimbant savamment
cette guitare funk caractéristique mais si bien rôdée. Ensuite, il y’a bien ce
“White Mouse in a Blackhole”, limite balade, limite nostalgie,
chillout total, le genre de titre qu’on écoute au coin d’un feu de cheminée,
proche de l’opprobre sexuel qui s’y adjoint, du passage à l’acte qu’on adore,
qu’on attend stoïquement, moment d’insanité mental, surtout quand on parle de
cul. Un titre à écouter à deux. Ou pas.

Extrêmement digeste

L’album en soi reste un
mélange rock, funk, new-wave; les titres se suivent et se ressemblent presque,
pour le plus grand plaisir des puristes certainement, mais au grand dam de ceux
qui auront voulu y entendre d’autres styles, dans la lignée de la mouvance à la Guess What.

Le laudanum est sensé
traiter les diarrhées aigües.  Mais le LAUDANUM version Guess What reste extrêmement
digeste.  Merci pour eux.

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