Saxon – Hell, Fire And Damnation

Si le samedi 29 juin 2024, Saxon se produira en tête d’affiche de la Mainstage 2 du Hellfest, alors il est de bon ton de rappeler que les anglais accusent une longévité record et un rythme pour le moins hallucinant. 

Jugez-plutôt : Saxon ce sont 48 années de carrière, 24 albums studios solides, mais aussi, 11 lives, un nombre ahurissant de « compiles », une stabilité de line-up depuis près de 25 ans avec quelques allers-retours notamment aux baguettes, et un taulier, Biff Byford, qui affiche une classe insolente à l’âge de 73 ans (depuis quelques jours!). 

Que cela soit dit, je ne serai pas objectif ici. On parle d’un de mes précieux dans le giron du British heavy « métaule ». 

Ce Hell, Fire And Damnation est un album qui ne faiblit pas en qualité. Et le moins que l’on puisse dire c’est qu’après avoir publié son Carpe Diem en 2021, le combo nous réserve une surprise de taille : l’arrivée du géant Tatler qui n’est rien de moins que le patron de…Diamond Head. Ça c’est fait ! 

Cet album aborde le thème du chaos humain et de la punition sur fond de bataille entre le bien et le mal. Si le groupe évolue encore et toujours sur un segment heavy, il faut dire qu’au niveau son, rien ne faiblit. À l’écoute de l’excellent « 1066 » on retrouve les guitares tranchantes, les harmonies et bien entendu, le thème de prédilection : l’Angleterre ! Comme toujours, le grand Biff touche les étoiles avec sa voix mi-heavy mi-rauque, mais solidement ancrée dans les harmonies « Pirates Of the Airwaves ». Le son de ce Hell, Fire And Damnation n’est pas sans rappeler les dernières productions du Priest mais aussi un Powerwolf dans l’intensité générale, sans qu’on se trompe d’aucune manière sur les intentions. 

À l’évidence, l’excellente pochette signée par Peter Sallai semble sortie d’une oeuvre de Faust, logique me direz-vous puisqu’il s’agit du thème du bien et du mal. 

Saxon sait prendre ses distances avec ses précédents albums en proposant, des moments différents et on retiendra ici « Madame Guillotine » où la voix de Biff, impressionnante, n’est pas sans rappeler un certain Iced Earth dans l’intention avec des tempi lourds. L’ensemble est d’une sacré solidité. La Mainstage tremblera d’ici peu. 

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