Chroniques CDs

Polar For The Masses

Un peu retro vers les années 90, particulièrement sur le plan sonore ou sur les arrangements (Where Your Nose Is évoque fortement Nirvana), Polar for the Masses surprend agréablement avec ce second opus. Parfois plus lourd et plus hard, parfois plus pop, le groupe parvient toujours a trouver le bon ton pour s'exprimer musicalement. De bonnes trouvailles musicales, comme "Jocks", avec une très bonne rythmique qui balance bien, embellissent un disque finalement assez court, avec deux titres qui ne dépassent pas les deux minutes! La fin de l'un d'eux, "Comes Down", est assez brutale, sans, comme pour le reste de l'album, aucun solo ou aucun autre développement, Mais sur un autre plan, aucun temps mort, chaque titre, chaque mesure, chaque temps a son intérêt! Tout est parfaitement mis au point.

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Beady Eye

les quatre anciens membres d’Oasis étaient naturellement attendus au tournant avec leur nouveau groupe Beady Eye. Oasis avec Noel Gallagher en moins, le calcul est vite fait, reste à savoir ce que DIFFERENT GEAR STILL SPEEDING a sous le capot

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Austra

Mais quelle voix ! Pas étonnant que Damian Taylor (producteur de The Prodigy & Björk, quand même) s’occupe de la chanteuse Katie Stelmanis. La musique d’Austra est un lancinant et entêtant beat incroyablement accompagné de cette voix puissante et sensuelle. Les relents pop sont à la fois doux et forts, entrelacés dans un rythme électronique bien cadencé. Cela laisse une impression obsédante dans la tête…. Les trois morceaux sont à la limite d’une texture atmosphérique et cette voix que l’on ressent comme instinctive et dominatrice donne plus de souffle aux refrains notamment sur le troisième titre "Young and Gay".

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The Buttshakers

Voilà deux ans de cela, au hasard d’un mypace, je me prends une tarte énorme dans la figure. The Buttshakers est un groupe lyonnais qui mêle subtilement influences garage punk avec une soul explosive du plus bel effet. Emmenés par la charismatique Ciara, le groupe casse tout sur scène et, pour les avoir vu trois fois, je peux vous dire que cela vaut le déplacement

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Kejnu

“I Have No Arms And No Legs”, premier titre de l’album éponyme. Une guitare qui ne va pas sans rappeler celle de The Edge sur les albums de U2 des années quatre-vingts. Le son new wave existe-t-il encore ? Et si oui, doit-on parler de son « wave » de « old wave » ou toujours de « new wave » ? Peu importe finalement vu que cette question ne se pose que pour le premier titre de l’album. Très vite un son beaucoup plus proche de nos années dix, avec sa dose d’électronique, vient prendre possession de cet album

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Funeral Party

Un groupe à suivre ces Funeral Party ! « Encore un de plus » me direz-vous, certes, mais si tout le monde en parle ce n’est pas pour rien. Avec ce premier album fraîchement sorti, ils se font un nom parmi les grands. Gonflé ? Pas si sur… L’album a du coffre…

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Broken Records

Le nouveau Broken Records sonne comme une révélation, un assemblage de morceaux choisis: chansons d'adieux, rock alternatif en puissance ou douces ballades, de celles qu'on écouterait un dimanche de pluie, sous une couette écossaise carrelée, la mélancolie en plus. "A Leaving Song" annonce la couleur, d'entrée. Voix de baryton, violons de circonstance, basse ronflante, accompagnements multiples. Après un premier album "Until the Earth Begins to Part" jugé comme surfait, le sextuor a retenu la leçon. Ici, tout est plus épuré. "A Leaving Song", un modèle « Springsteenien », confirme superbement une transition réussie. On passe du rythme rutilant de "Modern Worksong" à la magnificence de "Dia dos Namorados", une véritable leçon d'équilibre aux lyriques soyeuses, parfaitement consentantes, un véritable plaidoyer de la mort - paroles à l'appui. Ce titre est un véritable régal pour les oreilles, à écouter ou à réécouter sans retenue

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Iron & Wine

D’emblé, on devine où sont les priorités d’Iron and Wine : la mélodie et le son. Commençons déjà par la mélodie. Là ou certains composent sur les riffs, d’autres jouent sur les rythmes, on se retrouve sur une fabrication artisanale, à l’ancienne : d’abord la mélodie, harmonisée de manière assez élémentaire sans pour autant rentrer dans les sentiers battus. Et ça, c’est remarquable ! Jugez en écoutant des titres comme "Godless Brother In Love". Là où d’autres artistes auraient échoués en sonnant « déjà entendu », Iron and Wine se distingue par des mélodies chantantes assez simples, mais toujours subtiles et délicates, harmonisés en quelques accords facilement déchiffrables à l’oreille. Et pourtant ca marche très bien.

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Navel

Impression confirmée d’entrée avec le ténébreux "Can’t Feel a Thing", la locomotive est alors lancée et ne s’arrêtera plus. La basse est lourde, la guitare et la voix sont distortionnées : le trio fait dans un garage-rock aux agréables relents de blues. L’harmonie du « Speedbox » qui suit n’en dément pas et ajoute une petite touche plus aérienne. Avec un "Black Days" à la mélancolie plus affirmée une transition commence à opérer et aboutira sur la rupture de "Acid Queen" et "It’s the Road that Makes the Song". Après la saturation des débuts, Navel nous offre un visage que l’on percevait déjà ça et là : un rock plus psyché et planant (mais aussi acoustique) qui rappelle que la chimie est peut être l’échappatoire aux pensées obscures. On redécolle avec "Free Land", enchainé par un étrange "Invisible" inspiré des haltes du groupe à Austin, la mecque du rock psychédélique texan

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