“I Have No Arms And No Legs”, premier titre de l’album éponyme. Une guitare qui ne va pas sans rappeler celle de The Edge sur les albums de U2 des années quatre-vingts. Le son new wave existe-t-il encore ? Et si oui, doit-on parler de son « wave » de « old wave » ou toujours de « new wave » ? Peu importe finalement vu que cette question ne se pose que pour le premier titre de l’album. Très vite un son beaucoup plus proche de nos années dix, avec sa dose d’électronique, vient prendre possession de cet album

Kejnu

POST-ROCK Troisième album des Zurichois sorti en novembre
2010. Une série de concerts est prévue ce printemps : le 3 mars au Stall 6
de Zürich, le 2 avril au Merkker de Baden et cinq dates en mai à La Catrina
un bar mexicain zurichois.

“I Have No Arms And No Legs”, premier titre éponyme de l’album. Une guitare qui ne
va pas sans rappeler celle de The Edge sur les albums de U2 des années
quatre-vingts. Le son new wave existe-t-il encore ? Et si oui, doit-on
parler de son « wave » de « old wave » ou toujours de
« new wave » ? Peu importe finalement vu que cette question ne
se pose que pour le premier titre de l’album. Très vite un son beaucoup plus
proche de nos années dix, avec sa dose d’électronique, vient prendre possession
de cet album. Un constat arrive rapidement et se confirme tout au long de
l’écoute :

 

Un Groupe Suisse

 

Ces 11 titres ont quelque chose de bien de chez nous ;
c’est propre, joliment arrangé, bien produit. Le son est parfait, il fait
rêver, jamais il ne dérape. Pourtant dans le rock, on aime bien parfois quand
ça dérape, quand on perd le contrôle. Mais ici, la musique se durcit sans pour
autant devenir brutale. Les notes s’envolent sans vraiment devenir planantes.
On ne sort pas de sa réserve. Toujours ces fameux sens du compromis et de la
retenue bien helvétiques.

Parfois c’est un plus, avec une mention spéciale à Nuel,
chanteur du groupe, qui parvient avec une apparente facilité à décrocher des
sons de ténor, sans jamais tomber dans le criard ou le discordant.

Mais parfois c’est un moins, sur la longueur, avec un petit
manque de surprises, de prises de risque.

Finalement, ce côté années 80, évoqué en début d’article,
semble rentré dans un moule plutôt post-rock bien établi ; parfois
psychédélique, assez pop, un peu électro. Les Kejnu ne sont évidemment pas les
seuls à faire ce son-là, mais ils le font ici et ils le font bien. La vidéo ce-dessous vous donnera sans doute un bon aperçu, même si le titre ne figure pas sur le dernier album.

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