D’emblé, on devine où sont les priorités d’Iron and Wine : la mélodie et le son. Commençons déjà par la mélodie. Là ou certains composent sur les riffs, d’autres jouent sur les rythmes, on se retrouve sur une fabrication artisanale, à l’ancienne : d’abord la mélodie, harmonisée de manière assez élémentaire sans pour autant rentrer dans les sentiers battus. Et ça, c’est remarquable ! Jugez en écoutant des titres comme "Godless Brother In Love". Là où d’autres artistes auraient échoués en sonnant « déjà entendu », Iron and Wine se distingue par des mélodies chantantes assez simples, mais toujours subtiles et délicates, harmonisés en quelques accords facilement déchiffrables à l’oreille. Et pourtant ca marche très bien.

Iron & Wine

FOLK ROCK Iron and Wine, ce n’est pas un groupe, mais le nom de scène
de Samuel Beam, auteur compositeur interprète américain qui s’est très bien
distingué dans le rock indépendant américain durant les années 2000. Bien
qu’entouré de très bons musiciens venant de plusieurs horizons musicaux, c’est un
artiste qui a déjà placé la barre bien haut dans son univers. Alors, nouveau
record pour ce new record ?

D’emblé, on devine où sont les priorités d’Iron and
Wine : la mélodie et le son. Commençons déjà par la mélodie. Là ou certains
composent sur les riffs, d’autres jouent sur les rythmes, on se retrouve sur
une fabrication artisanale, à l’ancienne : d’abord la mélodie, harmonisée
de manière assez élémentaire sans pour autant rentrer dans les sentiers battus.
Et ça, c’est remarquable ! Jugez en écoutant des titres comme “Godless Brother In Love”. Là où d’autres
artistes auraient échoués en sonnant « déjà entendu », Iron and Wine
se distingue par des mélodies chantantes assez simples, mais toujours subtiles
et délicates, harmonisés en quelques accords facilement déchiffrables à
l’oreille. Et pourtant ca marche très bien.

Le second point remarquable est la sonorité globale du
disque. En effet, l’emploi de sons parfois étranges et variées, comme dans “Rabbit Will Run”, noue rappelle qu’il
existe un tas de sonorités aux claviers qui ne sont pas toujours bien exploité.
Heureusement, ce n’est pas le cas ici. “Big
Burned Hand
” m’a rappelé l’excellent album de Jon and Vangelis, THE FRIEND OF MR. CAIRO (1981), où la
voix cristalline du chanteur de Yes se mélange parfaitement aux sonorités de
Vangelis. On retrouve la meme chose dans ce titre, avec une bonne rythmique
vaguement funk, un choix d’instruments aux sonorités variées qui improvisent et
s’alternent, tout ceci sur une voix volontairement saturée. Ce qui donne une réelle
richesse en sonorité, sans pour autant qu’on atteigne l’ensemble
« fourni ». La encore, ce n’est pas l’effet de masse qui compte, mais
la l’originalité et la construction de l’ensemble qui s’équilibre parfaitement.

Pas de mélodies
sur-intellectualisées

Le seul bémol pour moi est le final du disque “Your Fake Name Is Good Enough For Me”,
le thème se répète inlassablement en tentant un effet d’amplification qui ne
prend pas vraiment et crée une certaine lassitude. C’est un peu dommage, mais par
la grande qualité des titres, on fermera les yeux sur ce détail.

Pas d’effets tape-à-l’ œil, pas de mélodies
sur-intellectualisées, d’arrangements surfaits, tout est parfaitement équilibré
malgré un final un peu longuet. Bien que l’on ne puisse parler d’originalité
par sa simplicité mélodique, on peut confirmer qu’il s’agit la d’un très bon
disque, d’une vraie réussite, digne de la réputation d’Iron and Wine.

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