Chroniques CDs

Seven The Hardway

Pour les amateurs du genre métal voire speed métal, Seven the Hardway est « le » truc. Au sein de Seven the Hardway on retrouve de vieux briscards à savoir le guitariste Tony McAlpine que les français ont découvert récemment lors de la tournée de Michel Polnareff donnant au passage un côté résolument heavy aux compos du Polna à la demande de ce dernier et Mark Boals, au micro qui nous ramène au temps jadis où Yngwie « J » ( pour les intimes ) Malmsteen régnait sur les contrées guitaristiques et changeait de chanteur comme de médiator ; Boals apparaissant notamment sur le troisième opus du suédois, TRILOGY ou encore INSPIRATION et plus récemment WAR TO END ALL WARS.

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The Strokes

Peut-être l’album le plus attendu de l’année. Car oui, mesdames, messieurs, les Strokes se sont fait désirer ces dernières années et ils arrivent enfin, pour le plus grand bonheur des nombreux fans. Est-ce que ANGLES comblera ces années de manque ?

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Fugo

Ce deuxième album de Fugo risque de faire davantage parler de lui de par son format atypique que par sa qualité musicale. Et pourtant, au niveau musique, il y aurait beaucoup à dire, mais le groupe fait tout pour brouiller les pistes. Voilà le concept : trois albums dans trois pochettes distinctes comprenant six titres chacun. Trois époques représentées avec le personnage féminin qui ne vieillit pas. L’homme par contre, passe de l’enfant à l’adulte et finit en vieillard… trois étapes de la vie. Pour brouiller les pistes, Fugo n’a pas nommé ses morceaux. Les titres sont numérotés (1.1 1.2 etc… 2.1 2.2 2.3 etc.. ) et l’addition des minutes s’affichent au fur et à mesure des morceaux. A la fin du troisième album, on est à 93 minutes et 43 secondes. Les détails sont poussés jusqu’à utiliser des polices différentes et représentatives pour chaque album en fonction de l’époque.

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My Little Cheap Dictaphone

Et pourtant My Little Cheap Dictaphone (MLCD) n’est pas un groupe de nouveaux-nés, le groupe a plus de 10 ans d’expérience et THE TRAGIC TALES OF A GENIUS est déjà leur troisième album. Les fans du début seront peut-être un peu étonnés de cette direction artistique, mais le résultat final est plutôt pas mal. Mais d’abord, c’est quoi de l’opéra rock ? Bonne question, la réponse d’un célèbre site de références vous répondra qu’il s’agit « d’un album de rock dont les morceaux constituent la trame d’une histoire ». L’histoire qui nous concerne aujourd’hui est celle d’un musicien talentueux rattrapé par ses propres difficultés et qui se bat pour ne pas sombrer

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Heidi Happy

Un souffle printanier débarquera ce 11 mars chez nos disquaires. Avec les premiers rayons de soleil, voici également le troisième album de Heidi Happy, HIDING WITH THE WOLVES. Sûr, cet opus tout en élégance chassera avec lui les derniers nuages gris.

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Stratovarius

Ce 13ème album nommé ELYSIUM part avec "Darkest Hours" sur les chapeaux de roues! Du bon vieux rock old-school, à la sauce n'roll années '80. "Under Flaming Skies" puis "Infenal Maze" sont sur le même rythme. Pas de grande variation rocambolesque jusque la, hormis un bon mélange de « make that guitar cry » et « heavy » à la fois, lors de certains passages. Un bon mélange disais-je, stylé Jimmy Hendrix & Metallica pour parler de noms connus - et influences initiales du groupe. Un pari osé de ce "re-nouveau" de Stratovarius. Apparemment cet album n'est pas dans le top du hit-parade du quintet, les fans semblent préférer largement VISIONS ou encore DESTINY

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Joan As Police Woman

L’artiste américaine Joan Wasser revient avec un troisième album studio qui fait suite à un disque de reprises quelque peu osé (surtout la pochette). Retour triomphant pour la charmante violoniste du Connecticut.

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Malachai

Lorsque l’on réalise un premier album incroyable, la pression pour le second doit être assez importante. Et les questions existentielles doivent tourner en rond dans la tête des musiciens. Continuer dans la même lignée ? Changer de direction ? Etre original ? Surprendre ses fans ? La mission pour Gary Ealey et Scott Hendy devient alors fort compliquée. Les deux compères avaient réalisé un sans faute avec UGLY SIDE OF LOVE en ajustant un rock psyché intemporel et varié. La réponse a cet album s’appelle désormais RETURN TO THE UGLY SIDE et soyons honnêtes, on n’arrive pas au nirvana du premier effort. Pourtant les deux artistes se sont donnés les moyens et au niveau de la créativité et de la complexité des titres, ils sont allés très loin

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Honey For Petzi

Honey for Petzi la joue clairement plus pop tout en mettant en avant des voix autrefois reléguées au rôle de faire-valoir. A l’exemple de "Fitness Wellness", la musique se veut fraîche et pétillante, tout en conservant des sonorités plus crasses comme sur "Endless Sea", "Black Comedy", "Strategy Bravery Honour" ou "Old Enough". A l’écoute de ces morceaux, GENERAL THOUGHTS AND TASTES est un magnifique combat entre basse-guitare-batterie qui par de fréquents changements de rythmes ne renie pas les racines du groupe et soulagera les fidèles. On y retrouve également des ambiances plus mystérieuses et fumeuses (Handmade Cloaks, Late Night Tale, Made of Concrete) aux sonorités très électro. On notera à ce titre le "It Comes from Within" qui nous fait penser, comme d’autres, à du MGMT version CONGRATULATIONS, ce qui n’est pas une piètre référence

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Let’s Wrestle

C’est clair qu’à la première écoute, on se pose quelques questions… On est vite frappé par la voix de Wesley Patrick Gonzalez. Une voix désinvolte, ultra décalée, qui peut nous replonger dans l’époque punk où certains chanteurs faisait exprès de chanter faux. Mais avec Let’s Wrestle on est plus dans des mélodies Indie-rock avec ce son et ce style lo-fi. On comprend que le groupe cite Pavement dans leur référence. IN THE COURT OF WRETLING LET’S est donc le premier album du groupe et il est sorti il y a un vingtaine de mois. Et oui, déjà, mais nous sommes pas si en retard que ça, car le label Full Time Hobby réédite cet album avec un deuxième disque en bonus (les titres des EP). Ce qui fait 29 morceaux, dont la plupart sont réussis, mais tellement barjots qu’on se demande si il y a un minimum de sérieux dans ce groupe. Le titre de l’album est déjà une blague, une référence à l’album mythique de King Crimson

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