Chroniques CDs

The H.O.S.T

C’est vrai que Marseille n’est pas spécialement réputé pour sa scène rock. On pense à un tas de trucs (le foot, la mer, le foot, le rap, le foot, la canebière, le foot) avant d’évoquer les groupes de rock marseillais. Et pourtant vous pensez bien qu’avec un tel bassin de population, il y a des tas de groupes et de nombreux rockers prêts à se défouler sur leur musique favorite. Alors laissez-nous vous présenter The HOST : Julien, Vincent et Thomas, trois garçons bien déterminés à faire vibrer le Stade Vélodrome à coup de guitare électrique. Après un premier EP en 2008, ils ont sorti et autoproduit LOVE, BIRTH & DISILLUSIONS en 2010. Les trois musiciens citent volontiers Pearl Jam, QOTSA, The Beatles ou encore Led Zeppelin comme influences. Ces quelques noms nous remplissent naturellement de joie et de plaisir et c’est avec une certaine curiosité que nous écoutons les 13 morceaux qui composent cet album

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Fair 2011

Fonds d’action et d’initiatives Rock ! Cette association datant de 1989 a pour but de soutenir et d’aider des groupes français dans les premiers pas de leur jeune carrière. Lords of Rock s’est penché sur les 15 lauréats 2011. Certains ayant retenu notre attention cette année.

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Les Tit’ Nassels

Il est des mélodies qui restent dans la tête et qui tournent… qui tournent… qui tournent… Ce huitième album du duo roannais en est un concentré. En chefs de file : "Bouche cousue" et "L’envolée", des refrains à éviter d’écouter le matin au réveil sous peine de les siffloter toute la journée. Pour donner cet effet « Tourbillon de la vie » à une chanson, il faut le bon mélange : de la simplicité, de la nostalgie et un peu de spleen. Mais cela ne suffit pas, il faut aussi une touche de magie et passablement de talent. En faisant mûrir le tout une dizaine d’années cela fait : « MEME PAS MAL ». Par son côté ballade, un son très propre se dégage à l’écoute du disque (bien sûr, cela ne plaira pas forcément aux amateurs rock, fans de l’underground finlandais). Ce côté lisse qui fait que, même quand une chanson se veut politisée, elle ne risque pas d’être interdite de diffusion "Au Royaume des Gallinacés"

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Carpark North

Carpark North est un trio danois qui en est à son quatrième album et qui pourrait se rapprocher des Placebo ou Therapy. Cependant grâce à leur côté pop, on évoquerait presque Codplay… en plus séduisant ! L'électro a une place aussi importante dans la musique des Danois. Leur rock est plus sombre et l’ambiance donne un côté accrocheur et sympathique. Ce quatrième album comporte des titres des précédants opus et quelques nouveautés. Le groupe ayant signé chez Sony, la distribution est donc plus large et certains "vieux" titres méritaient donc de sortir des frontières du Danemark. "Lost" est accrocheur par un beau texte et des changements de rythmes. "Just Human" est plus rock et torturé, mais non intéressant à la première écoute. Le troisième morceau "Subusual" est une pure merveille avec une belle lenteur. Morceau brillant, le texte vaut une écoute attentive

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Palaniuk Opéra

A la première écoute, en survolant l’album rapidement, les titres s’enchaînent les uns aux autres en libérant un son rock et atmosphérique. La voix, souvent claire, distille un faux sentiment de calme au milieu de parties de guitares, de synthés et de sax plus percutantes. Le tout apparaît peu structuré et la ligne conductrice pas vraiment facile à suivre. Les chansons qui n'ont pas été formatées pour passer à la radio (non, ce n’est pas un mal !), laissent la place à de nombreuses cassures de rythme qui viennent encore emmêler un peu plus ces 15 titres. En entrant un peu plus dans l’album, et surtout en posant une attention plus particulière aux paroles, une chose surprend: tous les textes s’enchaînent pour n'en faire qu’un. Le texte parle d'une existence, de la naissance (29.02.78 00:00) à l’asphyxie (27.05.10 10:00). Du coup, le fil conducteur apparaît soudainement beaucoup plus clair.

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The Dukes

Alors que leur premier album n’est pas encore sorti, la belle et grande famille du monde musical s’émoustille déjà devant ce jeune groupe. Jeune, pas tant que ça avec en son sein deux anciens de No One Is Innocent, François Maigret alias Shanka et Greg Jacks qui œuvre aussi avec Superbus. Des musiciens donc expérimentés avec encore Gaspard Murphy le p’tit fiston d’Ellioth Murphy, célèbre guitariste. Et tout le monde s’emballe ! Entre les musiciens expérimentés et le p’tit fiston, la presse spécialisée est dans tous ces états. Les comparaisons vont bon train, des Dandy Warhols aux White Stripes en passant par MC5 ou encore Weezer. C’est vrai qu’à l’écoute de leur EP, il y a de quoi être optimiste pour la suite. Quatre titres rentre-dedans aux influences certes variées, mais qui restent cohérents. Si on sent une pointe d’électro sur "Laughter" ou un esprit plus punk sur "The Stooge", on ne sort pas d’un rock énergique qui règne du début à la fin

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Olivia Pedroli

On l’a connue sous le pseudonyme de Lole, la voilà dorénavant à visage découvert (enfin presque, voyez la pochette) et sous son vrai nom. Un nom à retenir : Olivia Pedroli : talent 100% neuchâtelois

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Kurt Wagner & Cortney Tidwell

La voix traînante de Wagner, avec son désir vocal constant, se marie à merveille avec la voix sublimement country de Cortney Tidwell. L’ensemble est country / folk à souhait et un pur moment de bonheur pour tout fan de ce genre musical. Une certaine froideur dans la voix de Tidwell fait de certaines chansons des monuments hors du temps… Wagner mérite toutes les éloges pour ce travail riche et fascinant. Preuves à l'appui sur le somptueux ‘"April’s Fool" en 9ème plage. Cet album respire l’espoir, le regret, la sagesse et la beauté… en toute simplicité… Tout commence avec "Incredibily Lonely" qui attaque avec une mélodie parfaite, avec deux voix harmonieuses se répondant et avec ce petit brin de nostalgie. C’est une belle introduction à l’album. "Eyes Look Away" est plus rythmé avec un Kurt Wagner susurrant dans le pure style country

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PVT

Ce plus ou moins deuxième album CHURCH WITH NO MAGIC pète! Voilà c'est dit, alors je m'arrête? Non, car il y a quand même plus à dire. D'entrée, le son graille. Il y a de la biture, des bonnes vagues électroniques. On pourrait se méprendre certaines fois avec un Radiohead bizarre, mais de même qualité. Les fans de l'un apprécieront l'autre. Les sons nous poussent en terres obscures et mystiques. La batterie en fond est lourde, tribale sans tomber dans le sombre macabre, on se sent possédé ou en devenir. Les nappes plus aiguës invitent à l'envol. Elles sont suivies des voix un peu ténébreuses , et berçantes. Le peut-être connu "Window" synthétise bien l'élan de l'album. Ca commence fort. On suit un rythme puissant, la batterie un rajoute une couche, on tourne, ça monte. La voix intervient et calme un peu la tendance

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The Birthday Massacre

L’univers de The Birthday Massacre est assez original et on peut comprendre qu’un certain nombre de fans aient véritablement croché sur ce groupe. Un monde féérique, tout violet qui réunit les squelettes, les monstres et les petits lapins. A priori un univers et un coup marketing ciblé sur les adolescents en recherche d’identité. N’empêche que les premiers albums ont touché un large public et pas que des ados emos ont apprécié le groupe. Il est vrai que depuis le succès de certains groupes dans la lignée d’Evanescence mélangeant du métal, un peu de gothique avec des voix féminines, on a vu apparaître pléthore de formations du genre. Il est clair que l’on s’en serait bien passé au vu du nombre de groupes médiocres qui ont éclos suite à cette mode. The Birthday Massacre a sans doute surfé sur cette vague gothico-metal, mais voilà un beau jour le vent s’arrête de souffler et le groupe prend la tasse.

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