Le groupe est né en 2006 et a récemment fait l’objet d’une mini-révolution en changeant de line-up et en optant pour Shakespeare au détriment de Molière. Après MEMO (2007) et LES CHANCES QU’ON SE LAISSE (2009), c’est donc au tour de ARMS WIDE OPEN de voir le jour. Dans ce nouvel opus, les quatre gars de Palace Inopia (Boo, Drix, Séb et Viktor) nous proposent un univers empli d’émotions où se mélangent la mélancolie, le désespoir, la révolte et la fatalité mais aussi une petite dose d’optimisme et un désir d’authenticité : un vrai appel à l’introspection. Musicalement, le groupe alterne entre puissance et plénitude, transitions facilitées par le chant de Boo, tantôt clair, tantôt crié. Cela nous fait inévitablement penser à du Deftones version WHITE PONEY, mais puisque ses influences sont nombreuses (on pense à Incubus mais surtout à A Perfect Circle, particulièrement leur deuxième THIRTEENTH STEP), Palace Inopia n’est une pâle copie de rien, tout en n’étant pas un mix insipide de tout. Le groupe trouve son propre chemin entre rock alternatif et post-rock avec une pointe de noise et d’électro : un univers torturé mais jamais tortueux, car nombreux sont les morceaux très bien amenés.

Palace Inopia

ROCK ALTERNATIF Toulouse… ses
avions, son rugby, son football, son explosion AZF… A sa nomination, l’helvète lambda ne pense malheureusement rarement
au rock. Et pourtant, au-delà de « noms » comme Paul Personne ou
Zebda, ça foisonne sur les bords de la Garonne ! La scène rock toulousaine est
vivace et de nombreux groupes (dont certains, comme The Dodoz, ont déjà été
consacrés par quelques lignes chez Lords) se forment, se séparent ou se
transforment. Palace Inopia en est un exemple que l’on risque d’entendre rapidement
loin de leur berceau natal.

Le groupe est né
en 2006 et a récemment fait l’objet d’une mini-révolution en changeant de line-up et en optant pour Shakespeare au
détriment de Molière. Après MEMO (2007) et LES CHANCES QU’ON SE LAISSE (2009),
c’est donc au tour de ARMS WIDE OPEN de voir le jour. Dans ce nouvel
opus, les quatre gars de Palace Inopia (Boo, Drix, Séb et Viktor) nous proposent
un univers empli d’émotions où se mélangent la mélancolie, le désespoir, la révolte
et la fatalité mais aussi une petite dose d’optimisme et un désir
d’authenticité : un vrai appel à l’introspection. Musicalement, le groupe
alterne entre puissance et plénitude, transitions facilitées par le chant de
Boo, tantôt clair, tantôt crié. Cela nous fait inévitablement penser à du
Deftones version WHITE PONEY, mais puisque ses influences sont nombreuses (on
pense à Incubus mais surtout à A Perfect Circle, particulièrement leur deuxième
THIRTEENTH STEP), Palace Inopia n’est une pâle copie de rien, tout en n’étant
pas un mix insipide de tout. Le
groupe trouve son propre chemin entre rock alternatif et post-rock avec une
pointe de noise et d’électro : un univers torturé mais jamais tortueux, car
nombreux sont les morceaux très bien amenés.

Ce constat est
évident sur les premières pistes de l’album : avec “Million Miles” on entre gentiment dans l’univers du groupe et on découvre
immédiatement les différentes transitions et ruptures, confirmées par “Crosses
on the Eyes”, chanson envoutante qui mélange atmosphères planantes et
expiation de rage. Quant à “Corvus”, un des meilleurs passages de
l’album, on retrouve la même formule avec néanmoins une fin plus métallique qui
n’est pas pour nous déplaire. Après “You Only Give”, plus électro,
on retombe sur nos pieds avec “Black Sounds & Silent Lights”.
Puis vient le climat pesant du très bon interlude “Happiness”,
magnifiquement enchaîné par l’ambivalent “Human Angels”. Le “Cold Rain” qui suit nous donne une impression de déjà entendu mais
on termine sur de très bonnes impressions avec le très post-rock “Chaos
Youth” garni de nombreuses voix samplées et “Nothing to Hope”, une sortie acoustique.

Une impression
de pulsion, de grandeur contenue mais inassouvie

Le sentiment
final est très positif, surtout après plusieurs écoutes. On notera cependant
quelques petits bémols car l’utilisation de samples
semble parfois trop fréquente, mais surtout l’album nous laisse une impression
de pulsion de grandeur contenue mais inassouvie. On a le sentiment que le
groupe désire que chaque morceau soit une hymne épique marquant à jamais les
esprits, une attitude un peu poussive qui débouche paradoxalement sur le fait
qu’aucun morceau ne se détache réellement d’un autre. Cette critique
mise-à-part, on a là un projet original et une excellente découverte. Le groupe
entamera une tournée européenne cet été et à coup sûr cela vaudra le coup de
voir ce que cela donne en concert…

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