Cinquième album du projet UNKLE, né dans la tête des producteurs James Lavelle et Tim Goldswort. Where Did The Night Fall met à l'honneur, au niveau des têtes d'affiche, The Sleepy Sun, The Black Angels, Big In Japan ou encore Mark Lanegan. Loin d’un album à concept, les multiples collaborations de UNKLE auraient pu donner lieu à d’aussi multiples galettes. A peine s’habitue-t-on à une voix et à l’énergie dégagée qu’il est déjà temps de s’en séparer et de passer au suivant... Trop de featurings tueraient-ils le featuring ? Et bien non, au final, on reste dans cette ambiance un peu poussiéreuse et futuriste. Pour le meilleur… aussi déstabilisant soit-il. De l’électronique tranquile à écouter chez soi, au lit ou bien installé dans son canapé. Pour voyager, dans le train aussi, un son tout en beauté. Pas de Thom Yorke ni de Ian Brown cette fois, UNKLE semble s’être reposé sur l’instinct quant aux guests invités. Par choix ou par dépit, peu importe, ça colle. On peut néanmoins détacher deux courants : les voix féminines et celles masculines, apportant des couleurs totalement différentes. On ouvre - faisons abstraction de l’intro - avec "Follow Me Down", avec les Sleepy Sun. A en faire pâlir Björk de jalousie. Ajoutons à cela des sonorités indiennes pour plus d’exotisme et on obtient un assemblage superbe. Autre titre, autre univers avec "Joy Factory" feat. Autolux. Plus aérien, à la Massive Attack -qui surfent d’ailleurs sur la même vague mais se sont violemment ramassés il n’y a pas si longtemps avec leur dernier album. Passons…

UNKLE

ELECTRO Cinquième album du projet UNKLE, né dans la tête des producteurs James Lavelle et Tim Goldswort. Where Did The Night Fall met à l’honneur, au niveau des têtes d’affiche, The Sleepy Sun, The Black Angels, Big In Japan ou encore Mark Lanegan.   

Loin d’un
album à concept, les multiples collaborations de UNKLE auraient pu donner lieu
à d’aussi multiples galettes. A peine s’habitue-t-on à une voix et à l’énergie
dégagée qu’il est déjà temps de s’en séparer et de passer au suivant… Trop de
featurings tueraient-ils le featuring ? Et bien non, au final, on reste
dans cette ambiance un peu poussiéreuse et futuriste. Pour le meilleur… aussi
déstabilisant soit-il. De l’électronique tranquile à écouter chez soi, au lit
ou bien installé dans son canapé. Pour voyager, dans le train aussi, un son
tout en beauté. Pas de Thom
Yorke ni de Ian Brown cette fois, UNKLE semble s’être reposé sur l’instinct
quant aux guests invités. Par choix ou par dépit, peu importe, ça colle. On peut
néanmoins détacher deux courants : les voix féminines et celles masculines,
apportant des couleurs totalement différentes. On ouvre – faisons abstraction de l’intro – avec “Follow Me Down”, avec les Sleepy Sun. A en faire pâlir
Björk de jalousie. Ajoutons à cela des sonorités indiennes pour plus d’exotisme
et on obtient un assemblage superbe. Autre titre, autre univers avec “Joy Factory” feat. Autolux. Plus aérien, à la Massive Attack -qui surfent
d’ailleurs sur la même vague mais se sont violemment ramassés il n’y a pas si
longtemps avec leur dernier album. Passons…

Refaire la scène musicale

Autre bon morceau : “Falling Stars” feat.
Gavin Clark. Unique guest à tourner avec UNKLE et qui est, pour rappel, apparu
également sur “War Stories”. Envoûtant, et envoûté peut-être, rares
sont les artistes dégageant une telle intensité vocale. Et puis, et puis, à ne
pas oublier le génial “Natural Selection” feat. The Black Angels,
sonnant un peu comme du bon vieux Joy Division, le démon torturé de Ian Curtis
en moins. Psyché mais new-wave également. New wave que l’on retrouve souvent
sur cette galette au tournant de basses très sombres. Sur lequelles pourraient
sans problème aucun venir se greffer les voix de Robert Smith ou de Dave Gahan
(Depeche Mode). Enfin, arrêtons-nous sur “Caged Birds” avec
cette fois en guest Katrina Bird, membre émérite de Celebration. Possédée, elle
devait l’être sur ce titre. Mais au-delà encore, une sensualité transcende ce
son et transporte son auditeur vers un enfer brûlant, soit, mais bien
plaisant. “Where Did The Night Fall”, est bien sur
cet album semblerait-il, défi lancé au soleil de ne plus se lever. UNKLE, où la
définition même de liberté artistique et d’expérimentations en tout genre. Ca
passe ou ça casse, cette fois ça passe. Le seul défaut d’UNKLE est l’attente
placée en eux. Il sera difficile aujourd’hui de refaire la scène musicale.
Inventeurs ou presque du mélange électro-voix, la recette a depuis été fort
bien digérée. On les définit trip-hop : peu importe. La créativité offerte
aux artistes gravitant en son sein nous offre quatorze titres de grande
qualité.

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