Paléo 2018 – Mardi

Il est vrai que cette 43ème édition s’orientait clairement un peu plus rap et hip-hop que les précédentes. Néanmoins, pour les « rockeurs » que nous sommes, il y a toujours des trucs à se mettre sous la dent. A l’ouverture des portes en ce mardi 17 juillet, c’est la belle Charlotte Cardin qui ouvre le bal. Notre attention se porte toutefois sur les Turcs d’Altin Gün et leur folk psyché. Une bonne entrée en matière pour ce jeune groupe, qui nous plonge gentiment dans l’ambiance Paléo, mais qui doit se contenter d’une petite partie de la Grande Scène. Un groupe à garder en tête et à revoir dans une plus petite salle, ambiance garantie.

C’est au tour des Anglais de Django Django de nous faire bouger aux sons electro-pop qu’ils maitrisent à merveille. On le répète sans doute, mais la récente scène des Arches est vraiment une bonne idée en terme de place, visibilité et autres conforts. Leur premier album en 2012 est un incontournable et leur tube "Default" résonne encore sur la plaine de l’Asse. Super prestation.

L’évènement de cette première journée est naturellement la venue des super stars Depeche Mode. Un groupe qu’on ne présente plus et qui a traversé les époques, non sans encombres, mais qui est toujours là en 2018. Respect. Dave Gahan a quelque chose de gracieux, d’envoutant. Il tournoie à la manière d’un danseur étoile. Les écrans en noir et blanc le rendent encore plus majestueux. Son maquillage, ses mimiques, sa manière théâtrale de chanter apporte un peu plus de spectacle aux tubes qui s’enchaînent. Le groupe revisite une dizaine d’albums studio pour cette tournée.

Assez vite le superbe "It’s no Good" fait monter la pression dans le public. La volupté de "Word in my Eyes" fait aussi mouches auprès des festivaliers. Seulement 2 titres du dernier album SPIRIT sont présents (Going Backwards, Cover me), ce ne seront pas les moments les plus marquants du concert. Le moment où le public s’emballe encore un peu plus est naturellement lorsque "Personnal Jesus" débute. Pas vraiment le temps de s’en remettre, que les rappels débutent avec "Walking in my Shoes", le tubesque "Enjoy The Silence" qui fait chavirer la Plaine de l’Asse et le mythique "Just Can’t Get Enough". Boum, schlak, rideau. La classe.

Une belle première journée s’achève. Même si l’on n’a pas tout vu, on citera encore le Zurichois Crimer, fortement influencé par la période new-wave. Musicien énergique, un peu (voire beaucoup) barré, mais hyper attachant. A garder en tête !

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