Stereophonics est un trio de gallois, formé dans les années 90, autour de Kelly Jones, auteur, guitariste et chanteur. En 1997 sort leur premier album WORD GETS AROUND, gros succès, et cinq autres suivront jusqu’en 2007, plus un live. Les trois gallois sortent aujourd’hui un best-of, en un CD ou 2 CD. La musique de Stereophonics est essentiellement tournée vers les guitares, saturées si possible, sans pour autant vous écorcher les oreilles. Si on devait chercher des influences, on pourrait aller renifler du côté de Nirvana (en moins trash) comme sur "My Own Worst Ennemy" avec cette voix éraillée et traînante, poussée assez fort, un côté U2 (celui des débuts), ou Oasis dans "More Life In A Tramps Vest" (en moins pompeux). Et bien sûr comment éviter les clins d’œil à l’œuvre des Fab Fours période DOUBLE BLANC, plus précisément à John Lennon, comme dans "Mr Writer". Sans rien révolutionner, Stereophonics enchaine des morceaux vifs, carrés, assez courts. Pas de grandes envolées lyriques ni de solos à rallonge, mais des morceaux tantôt rock ou pop, efficaces. Et on ne peut pas ne pas citer quelques bijoux comme "Have A Nice Day", et ce petit chef d’œuvre de "Maybe Tomorrow", chanson après laquelle les Stereophonics peuvent crever avec le sentiment du devoir accompli.

Stereophonics

Stereophonics est un trio de gallois, formé dans les années 90, autour de Kelly Jones, auteur, guitariste et chanteur. En 1997 sort leur premier album WORD GETS AROUND, gros succès,  et cinq autres suivront jusqu’en 2007, plus un live. Les trois gallois sortent aujourd’hui un best-of, en un CD ou 2 CD. La musique de Stereophonics est essentiellement tournée vers les guitares, saturées si possible, sans pour autant vous écorcher les oreilles. Si on devait chercher des influences, on pourrait aller renifler du côté de Nirvana (en moins trash) comme sur “My Own Worst Ennemy” avec cette voix éraillée et traînante, poussée assez fort, un côté U2 (celui des débuts), ou Oasis dans “More Life In A Tramps Vest” (en moins pompeux). Et bien sûr comment éviter les clins d’œil à l’œuvre des Fab Fours période DOUBLE BLANC, plus précisément à John Lennon, comme dans “Mr Writer”. Sans rien révolutionner, Stereophonics enchaine des morceaux vifs, carrés, assez courts. Pas de grandes envolées lyriques ni de solos à rallonge, mais des morceaux tantôt rock ou pop, efficaces. Et on ne peut pas ne pas citer quelques bijoux comme “Have A Nice Day”, et ce petit chef d’œuvre de “Maybe Tomorrow”, chanson après laquelle les Stereophonics peuvent crever avec le sentiment du devoir accompli.

Sur la version Deluxe, qui propose un second CD de 20 titres, on voit les trois membres du groupe en photos, dans un livret copieusement illustré.  Trois post-ados, photographiés en slip kangourou, hilares, dont le lancé de petits suisses pourrait être la seule distraction possible entre deux concerts. Mais que ces gamins-là nous sortent cette musique-là… chapeau ! Parlons donc de ce second CD, moins intéressant, moins rock, enfilant des ballades répétitives, mais qui propose trois tueries définitives : “Climbing The Wall”, “Mama Told Me Not To Come” (une reprise Randy Newman) et “Since I Told You It’s Over” (merci John Lennon, encore une fois !). Duo soul et brit-pop incandescente, avec arrangements de cordes et de cuivres. La suite se décline doucettement, plus classique, rock vaguement électro à la Radiohead, en moins réfrigérant, avec davantage de claviers.

Deux disques remplis à raz (78 + 79 minutes) de bonne musique, qui semble hésiter tout de même à choisir entre ses origines punk/rock et ballade pop. D’où ce sentiment parfois de passer à côté d’un vrai grand power trio de rock, qui tenterait de rallier tous les publics.

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