Tag Archives: Neil Young

Blitzen Trapper

Il y a un peu plus d’un an, nous vous présentions un EP 7 titres de Blitzen Trapper (BLACK RIVER KILLER) et nous étions déçu que cela s’arrête seulement après 18 minutes. 13 mois plus tard nous voilà donc heureux de pouvoir écouter le long format car le résultat de ce dernier opus est plus que satisfaisant. Les Américains ont même réussi à corriger certains points (son du synthé) pour que DESTROYER OF THE VOID fasse partie des bons disques de cette nouvelle vague folk qui envahit la planète. Nouvelle vague certes, mais l’influence du passé est toujours évidente. Comment ne pas penser à Neil Young ou Bob Dylan lorsqu’on entend "The Man Who Would Speak True" ou "The Tailor" ? Les légendes de la folk ne peuvent qu’adhérer au groupe de Portland. Car malgré ses influences passées, il y a un vent de fraîcheur et de nouveauté qui souffle sur cet album.

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Black Mountain

Dans la catégorie "à ne pas ratez", retenez la date du dimanche 3 octobre:Stephen McBean, Amber Webber, Matt Camirand, Jeremy Schmidt et Joshua Wells fondent à eux cinq l

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Deerhunter

Gagnant rapidement ses gallons de groupe culte, Deerhunter poursuit ses croquis d'un rock sans véritable destination, entre noise, ambiant et psychédélique. Après l'excellent Microcastle, le quatuor explore d'autres pistes et semble encore meilleur. Chronique.

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Perfume Genius

Exact contraire des ballades pompières habituelles, Perfume Genius écrit des chansons d’une simplicité et d’une fragilité à couper le souffle

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Disco Doom

Quand Nevena rencontre Anita. Où quand notre reporter de Nyon rencontre la guitariste d'un des groupes poids lourds de la scène indé helvétique, Disco Doom. L'histoire d'une entrevue qui se

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Avi Buffalo

Oh le joli premier album des Californiens d'Avi Buffalo ! Dix titres sans prétentions mais d'une élégance rare qui se détachent facilement des sorties actuelles. Ces jeunes gens de Long Beach sont brillants: à surveiller de près. Attention: pas hype du tout.

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The Kissaway Trail

Ce groupe danois commence gentiment à se faire un nom au sein de la scène indie pop rock européenne. Ce n’est pas encore le groupe de référence, mais petit à petit, l’oiseau fait son nid. Ils reviennent ce printemps avec un deuxième album SLEEP MOUNTAIN. Nos braves lecteurs Suisses se rappellent peut-être de leur venue il y a deux ans pour le Paléo Festival ainsi que pour le Jazz de Montreux. Si leur premier album qui avait valu ces dates en Suisse n’a pas marché du feu de Dieu, ce deuxième opus risque de lancer la machine. En tout cas, espérons-le, car c’est vrai que c’est un album agréable qui mérite d'assez bonnes critiques.

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Thee Silver Mt. Zion

Tout débute un peu comme une BO de Deadman de Neil Young, quelques notes de gratte erratiques avant qu'un violon mélancolique vienne rejoindre le chant sur cette longue dérive hasardeuse qu'est "There Is Light". Un violon ? Que dis-je ? Très vite c'est un ensemble de cordes qui viennent épauler le chanteur qui a l'air bien à la peine pour rester juste, comme sur tout le reste de l'album; il ne quitte ni la cuisine dans laquelle la voix semble avoir été enregistrée, ni, surtout, le fil du rasoir sur lequel il pose continuellement sa voix désespérée. Lo-fi épique ? Après tout pourquoi pas, on n'est plus à un sous genre prêt dans le rock. Estimant sans doute que la fin du morceau risquait fort de dérailler sérieusement s'ils ne trouvaient pas un subterfuge à ce chant peu agréable, nos amis décident d'ajouter quelques choeurs féminins; malheureusement, le tout fait plus cache misère qu'autre chose car notre homme y tient, il braillera comme un ado devant la glace de sa salle de bain sur du Tokio Hotel jusqu'à épuisement du long quart d'heure que fait le morceau.

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Fairguson

Les groupes français s’attaquant au répertoire américain sont de plus en plus nombreux, on pense rapidement à nos voisins d’Annecy Coming Soon, mais d’autres suivent leurs traces. Chanter en anglais c’est une chose, presque tout le monde y arrive, mais trouver les compos et le son US en est une autre. Les parisiens de Fairguson ont réussi ce coup, à savoir n’avoir plus rien de français, ni même d’européen dans leur musique. Thomas Sadoun et sa joyeuse bande d’acolytes revisitent le folk US des 70’s avec une touche de modernité et un soupçon d’originalité.

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Alberta Cross

Au premier abord, Alberta Cross est un groupe aux influences multiples ayant pour point commun le post grunge et le rock 90’s. Au détour des dix chansons qui composent cet album, le groupe nous inspire du Jane’s Addiction, du Smashing Pumpkins, Pearl Jam ou encore The Charlatans, The Cult et Jeff Buckley pour aller plus loin dans la palette rock. Guitares ( forcément ) saturées, slide noyée au Bourbon, claviers fantomatiques, basse fondue au noir et voix onirique dressent le portrait d’Alberta Cross. Quid d’une réelle identité devant tant de fondations musicales me direz-vous? Cet ADN est bien présent pourtant à travers une certaine sensibilité de composition. Si "Song Three Blues" qui ouvre l’album laisse un peu dubitatif car trop ancré dans un laid back Floydien peu impliqué, "ATX" nous emmène à coups d’écorches de guitares dans un univers irradié aux couplets accrocheurs qui n’est pas sans rappeller The Charlatans et un rock pop sévèrement construit. "Taking Control" va piocher dans notre soif de liberté à l’approche du week-end ( en partie le thème du morceau ) et pour certains trentenaires comme moi, une réminiscence des années « young lust » où tout semblait, encore, possible… "Old Man Chicago" loupe le coche et nous sert un mid-tempo ennuyeux, aux trop nombreux relents de compos fatiguées et datées et pour le coup, je ne citerai pas de références, les coupables se reconnaîtront.

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