Tag Archives: Love

The Futureheads

Le quatuor de Sunderland revient avec un quatrième album: THE CHAOS. Beaucoup se rappelleront de leur reprise très réussie du "Hounds of Love" de Kate Bush. Pour les autres indiquons simplement que le groupe a tourné avec pas moins que The Pixies ou les Foo Fighters.Cet opus s'ouvre sur un compte à rebours. Pas anodin. Course effrénée, essoufflement, rapidité, efficacité. Autant de mots pour résumer ce quatrième essai. L'homogénéité est certes leur fort. On n'en dira pas tant de l'originalité. Prévisible, THE CHAOS se dévoile à une allure folle et laisse rarement le temps à l'auditeur de digérer l'ensemble. On aimerait parfois répondre à leur incantation "Stop the Noise". Il en faudra peu pour s'apercevoir de l'interchangeabilité des morceaux. Dans la lignée des Bloc Party ou des Franz Ferdinand dans le passé, sans jamais totalement rejoindre ce courant, ils s'en distancent aujourd'hui par ces riffs de guitare et cette rythmique presque violents. Trop peut-être. Une seule écoute suffira à se faire une idée globale. Peu de sens cachés semblerait-il, pas d'harmonies mémorables non plus. On en sort avec un extrême sentiment de nervosité. Parfait substitut à la tasse de café journalière.

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Primavera

Du quidam londonien branchouillé 70’s au vieux routinier du milieu, tous s’étaient donnés le mot pour cette dixième édition du Primavera. Une année anniversaire qui s’est joué à guichet fermé

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New Young Pony Club

Les Londoniens du New Young Pony Club (NYPC) reviennent avec un deuxième album, autoproduit et enregistré dans leur studio de Hornsey, The Optimist. Plus mûr, plus sombre, ils franchissent l’étape du numéro deux sans égratignures. « New », c’est le cas de le dire. Plus connus pour être associés aux Klaxons, à CSS ou au mouvement fluo-kids, on imaginait mal le groupe débarquer avec un son et des rythmiques carrément new-wave et presque glaciaux par moments. L’Electro rock n’est pour autant pas écartée ; le NYPC d’antan subsiste. On pourrait assimiler ce tournant, du côté obscur, mais dans un autre registre, à celui des Horrors, en 2009. Plusieurs points communs sont à signaler pour cela: les claviers, une basse beaucoup plus accentuée, de longues intros à la sauce eighties. Pour un groupe de cette verve, un revirement pareil ne méritait à priori pas le titre équivoque de THE OPTIMIST. Pour info, c’est après déception amoureuse que la chanteuse Tahita Blumer écrit les paroles, dans la lignée de: « You have said your name is not for me. I’ve tried not to be disappointed. » (dans "The Optimist"). Sa voix flirte opinément avec la basse et plus qu’un chant, elle scande les paroles à son interlocuteur perdu. Cette track semble d’ailleurs être le point de départ de cette direction nouvelle prise par le groupe. Plus adulte peut-être.

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Bright Eyes & Neva Dinova

Omaha Nebraska. « Gateway to the West » comme on dit là-bas ; porte qui laisse entrer les courants d’air, la ville étant située sur la Tornado Alley. C’est de là que nos protagonistes débarquent avec cette réédition agrémentée de quatre titres tout frais pondus. Mais de qui je cause ? Juste de Conor Oberst, les doigts et l’esprit de Bright Eyes depuis 12 ans, doigts et esprit desquels sont nés 10 albums. Juste de Jake Bellows, la voix et le souffle de Neva Dinova depuis les 90’s, voix et souffle qui ont vogué entre slowcore et country-folk dissidente. Ce « split album », comme on dit dans le jargon, était né une première fois en 2004, où six titres sont créés par ces deux pairs de poignes savamment talentueuses. Alors qu’Oberst avait mis de côté l’aventure Bright Eyes après la sortie en 2007 du fondamentalement inestimable Cassadaga – au profit de sa collaboration avec Mystic Valley Band, où il se confine au folk–, sort ce ONE JUG OF WINE, TWO VESSELS, « prototype numéro deux ».

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Brian Ferry

Notre rubrique qui regarde dans le rétroviseur met à l'honneur aujourdh'hui le cultissime Brian Ferry, avec un Best of récemment sorti chez EMI. Anthony Oussin décortique consciencieusement l'objet.

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Jimi Hendrix

Commençons par "éloigner les motifs de fâcheries"... Oui, ce CD posthume est, par essence, discutable. En effet, la maison de disque "exploite honteusement" le travail d'un défunt (qui n'est même plus là pour la ramener en plus !). Jimi Hendrix, vivant, n'aurait effectivement jamais autorisé telle quelle cette sortie puisque que composée de versions de travail. De plus, impardonnable, on fait passer son contenu déjà entendu pour de "l'inédit", en donnant des titres différents aux différentes versions d'une même chanson, histoire de bien embrouiller l'amateur !Que les choses soient claires: cette nouvelle collection (vendue aux US avec 2 instrumentaux bonus, soit 14 titres au lieu de 12) s'adresse aux connaisseurs es-Hendrix (les autres peuvent dés à présent cesser leur lecture et retourner à leur "nouvelle Star-Ac"... Et pis dors) qui prendront leur pied à découvrir non pas des titres inédits, seul le morceau éponyme peut y prétendre intégralement, mais des versions inédites, nuance de taille, avec un son parfait ce qui participe à cette impression de "fraicheur": merci Eddie Kramer (producteur historique d'Hendrix et de ce projet). Maintenant que tout le monde est d'accord, si on s'intéressait à ce qui théoriquement prime sur un album: la musique. Qui dit versions de travail, démos, ou encore jams (dans ce cas précis) ne signifie pas automatiquement "rebus". Ce qui, entre autres, singularise la géniale musique d'Hendrix, c'est que ses "brouillons" sont dignes d'intérêt voir indispensables (même instrumentaux: voir les CD Dagger Records disponibles uniquement sur le site de la famille Hendrix).

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Noah And The Whale

Sorti alors que les beaux jours s’en allaient, ce petit exercice de style mélancolique avait retenu toute notre attention. D’autant plus qu’il comportait en son morceau d’ouverture, "The First Day of Spring", un joyau de classe et de maturité bon à faire s’asseoir les membres de Wilco, Elbow et Calexico réunis. On jette un coup d’œil au livret – lui aussi très beau – pour s’apercevoir qu’ici ça respire la sérénité. Comme d’une autre époque, avec cette orchestration mesurée, concentrée, pour mieux faire exploser son crescendo en une émouvante détonation. Un choc ce morceau, tout simplement. "Our Window" garde le niveau, en fonctionnant cette fois-ci sur une diptique piano-percussions. L’occasion aussi pour le chanteur Charlie Fink de mettre en évidence ses qualités vocales. Sans transition, le groupe enchaîne sur la molle ballade "I Have Nothing". Malgré quelques belles prétentions – une orchestration toujours réussie, des chœurs somptueux – le titre passe inaperçu. Toujours dans la même atmosphère, "My Broken Heart" reste lui aussi en deça du potentiel évoqué lors des deux premiers titres. On se prend déjà à vouloir revenir en arrière. Soudain, les trompettes réhaussent l’ensemble et le tout finit par prendre forme, dans des airs de Springsteen.

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Castanets

Ce n’est pas faute d’avoir essayé, mais après une multitude d’écoutes, il n’y a pas eu ce petit quelque chose qui m’a fait dire « Ha ça c’est cool » ou encore « Whaouu, c’est bon ce passage ». Je parle du 5ème album des Castanets TEXAS ROSE, THE THAW & THE BEASTS. C’est peut-être la noirceur qui se dégage de l’album qui ne m’a pas emballé. Ce côté mélancolique à mourir qui est présent du début à la fin ou la voix nasillarde de Raymond Raposa qui ne donne pas vraiment la pêche. En tout cas il y a quelque chose qui ne passe pas et qui laisse une drôle d’impression. Pourtant la réputation de Raposa est plus qu’excellente et les disques des Castanets obtiennent généralement la faveur des médias. Ils ne sont pas non plus très médiatisés, certes, mais je n’ai pas vu quelqu’un critiquer sa musique ou dire du mal de cher Monsieur. Je me sens du coup un peu seul au monde et presque mal à l’aise en disant « cet album ne m’a pas touché »

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Coming Soon

Deuxième livraison pour le groupe d'Annecy, Coming Soon. Un bien bel album qui renforce un peu plus leur place de véritable phénomène de l'Hexagone. Ou viennent-ils vraiment d'ici ? Tentative de réponse...

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The Big Pink

Presque aussi hype que Girls, le duo The Big Pink fait partie des sensations de la rentrée. Aurait-on vendu la peau de l'ours avant de l'avoir tué, encore une fois ? Réponse.

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