Ce n’est pas faute d’avoir essayé, mais après une multitude d’écoutes, il n’y a pas eu ce petit quelque chose qui m’a fait dire « Ha ça c’est cool » ou encore « Whaouu, c’est bon ce passage ». Je parle du 5ème album des Castanets TEXAS ROSE, THE THAW & THE BEASTS. C’est peut-être la noirceur qui se dégage de l’album qui ne m’a pas emballé. Ce côté mélancolique à mourir qui est présent du début à la fin ou la voix nasillarde de Raymond Raposa qui ne donne pas vraiment la pêche. En tout cas il y a quelque chose qui ne passe pas et qui laisse une drôle d’impression. Pourtant la réputation de Raposa est plus qu’excellente et les disques des Castanets obtiennent généralement la faveur des médias. Ils ne sont pas non plus très médiatisés, certes, mais je n’ai pas vu quelqu’un critiquer sa musique ou dire du mal de cher Monsieur. Je me sens du coup un peu seul au monde et presque mal à l’aise en disant « cet album ne m’a pas touché »

Castanets

Le barbu Raposa revient avec son groupe Castanets. Son dernier opus en date, salué par la critique, n’a pas fait écho auprès de notre journaliste.

 

Ce n’est pas faute d’avoir essayé, mais après une multitude d’écoutes, il n’y a pas eu ce petit quelque chose qui m’a fait dire « Ha ça c’est cool » ou encore « Whaouu, c’est bon ce passage ». Je parle du 5ème album des Castanets TEXAS ROSE, THE THAW & THE BEASTS. C’est peut-être la noirceur qui se dégage de l’album qui ne m’a pas emballé. Ce côté mélancolique à mourir qui est présent du début à la fin ou la voix nasillarde de Raymond Raposa qui ne donne pas vraiment la pêche. En tout cas il y a quelque chose qui ne passe pas et qui laisse une drôle d’impression.
Pourtant la réputation de Raposa est plus qu’excellente et les disques des Castanets obtiennent généralement la faveur des médias. Ils ne sont pas non plus très médiatisés, certes, mais je n’ai pas vu quelqu’un critiquer sa musique ou dire du mal de cher Monsieur. Je me sens du coup un peu seul au monde et presque mal à l’aise en disant: « Cet album ne m’a pas touché »…

 

Ce côté mélancolique à mourir qui est présent du début à la fin

 

Situons d’abord le groupe. Le mot groupe n’est peut-être pas le plus judicieux, étant donné qu’il s’agit principalement d’un projet de Ray Raposa avec à chaque fois d’autres musiciens qui l’accompagnent. Tout droit venu de San Diego le bonhomme a pas mal bourlingué à travers les States et il expérimente toutes sortes de trucs via la musique. C’est d’ailleurs assez difficile de classer cette musique, on pourrait dire quelque chose entre indie-country-blues et psychédélique folk. Par exemple.
Ce que nous propose Raposa est en tout cas assez novateur et pas très conventionnel. Il mélange assez astucieusement des synthés pour donner ce côté électro à de la musique folk. Il peut ajouter des percussions assez étonnantes (Worn From The Fight), il peut créer des ambiances bizarres en frottant ses cordes avec son plectre (Thaw and The Beast), faire un tas de trucs surprenants (Down The Line, Love) et presque virer trip hop (No Trouble).

 

 

 

Mettons tout de même en évidence deux titres. “My Heart” qui a un côté très répétitif, mais qui se laisse écouter facilement. Et “Dance, Dance” qui clôt l’album, un titre pouvant rappeler ce cher Bob Dylan. Des titres plus conventionnels et dans une lignée folk. Etant donc le seul à ne pas être enthousiaste, je ne vais pas m’étendre plus longtemps sur le sujet et je vais laisser l’auditeur seul juge de ce disque.

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