Tag Archives: Jeff Buckley

Paléo – Jeudi 21 juillet

  Les efforts pour accueillir les nombreux festivaliers sont à souligner. Des tonnes de paille et de copaux recouvrent les terrains boueux et ravagés par les bottes du public. Avec …

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Royseven

Royseven, groupe dublinois de rock alternatif, pourrait être, encore, un groupe irlandais de plus, si, justement, il n’avait pas ce petit plus. Attention, je ne dis pas que ce groupe …

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Anna Calvi

Il y a des artistes encore méconnus qui sont annoncés clairement comme des grosses sorties. A l’aube de son premier album (sorti le 17 janvier), Anna Calvi arrive en position de force avec son disque éponyme. Nos confrères des Inrocks ne cessent de lui lancer des fleurs. Analyse du phénomène.

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Alberta Cross

Au premier abord, Alberta Cross est un groupe aux influences multiples ayant pour point commun le post grunge et le rock 90’s. Au détour des dix chansons qui composent cet album, le groupe nous inspire du Jane’s Addiction, du Smashing Pumpkins, Pearl Jam ou encore The Charlatans, The Cult et Jeff Buckley pour aller plus loin dans la palette rock. Guitares ( forcément ) saturées, slide noyée au Bourbon, claviers fantomatiques, basse fondue au noir et voix onirique dressent le portrait d’Alberta Cross. Quid d’une réelle identité devant tant de fondations musicales me direz-vous? Cet ADN est bien présent pourtant à travers une certaine sensibilité de composition. Si "Song Three Blues" qui ouvre l’album laisse un peu dubitatif car trop ancré dans un laid back Floydien peu impliqué, "ATX" nous emmène à coups d’écorches de guitares dans un univers irradié aux couplets accrocheurs qui n’est pas sans rappeller The Charlatans et un rock pop sévèrement construit. "Taking Control" va piocher dans notre soif de liberté à l’approche du week-end ( en partie le thème du morceau ) et pour certains trentenaires comme moi, une réminiscence des années « young lust » où tout semblait, encore, possible… "Old Man Chicago" loupe le coche et nous sert un mid-tempo ennuyeux, aux trop nombreux relents de compos fatiguées et datées et pour le coup, je ne citerai pas de références, les coupables se reconnaîtront.

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Leonard Cohen

Pour ce nouvel épisode de Déchronologie, voici le Greatest Hits de Leonard Cohen, qu'on ne présente plus. Notre érudit Crocodile Duffy dissèque cet objet, version actualisée du Best Of sorti 24 ans auparavant...

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Elliott Smith

La nouvelle de la mort d’Elliott Smith m’était parvenue en triant nonchalamment une pile de journaux qui s’était accumulée de longues semaines durant. C’était en 2003, un mois d’octobre je …

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Bruce Springsteen

Nous n’allons pas nous étaler sur la sortie d’un greatest hits de Bruce Spingsteen, car ce n’est pas le premier et encore moins le dernier. En début d’année une compilation de ses meilleurs titres est sortie chez Columbia et en ce début d’été, une autre sort chez Sony. Et imaginez-vous lorsque Bruce Springsteen va mourir (désolé chers fans de Springsteen, mais cela va arriver un jour), le nombre de best of, greatest hits, compilations, best of live, rarities, unplugged et B-sides qui risquent d’envahir le marché ? Quand on pense que à Jeff Buckley qui n’a sorti qu’un seul album de son vivant et que chaque année on retrouve un truc à se mettre sous la dent… Imaginez pour Bruce Springsteen qui a 37 ans de carrière !! Force est de constater que s'il y a autant de foin médiatique à la sortie d’un album du Boss, c’est que le chanteur a une carrière monstrueuse et fait partie des légendes. Qu’on aime ou qu’on n’aime pas, Bruce Springsteen reste un monument du rock. Et ça c’est indéniable. Vous connaissez le concept d’un greatest hits, on regroupe les morceaux qui ont le mieux

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Andrew Bird

Un vent anti-pop bohème semble souffler sur le paysage musical pop-folk actuel. Après Charlie Winston le hobo et Jay-Jay Johansson le nordique, c'est au tour d'Andrew Bird de renchérir la tendance avec son dixième album studio: Noble Beast. Cet auteur-compositeur de l'Illinois, violoniste de formation et multi-instrumentiste évolue également dans le groupe Bowl of Fire, mais c'est en solo qu'il semble trouver plus de maturité. Sur ce nouvel opus, l'artiste semble en effet revenir d'un voyage enchanté à bord d'une caravane au pays de Nick Drake, Jeff Buckley et des plus grands. Le voyage musical débute sur Oh No et se clôture sur On Ho!, jeu subtil de verlan du poète Bird. On peut comprendre par ce jeu tout le côté poétique, recherché et complexe de la musique d'Andrew Bird et Oh No se révèle être une ballade enchantée où se mélangent sifflets, violon, guitare chaleureuse et lyrisme de haut vol.

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Garadh

Garadh est une histoire de famille. Trois frères: François, Edward et Matthieu Hay, issus de projets musicaux différents, décident d'unir leurs talents musicaux. Influencés par la pop contemporaine, direction Muse, Jeff Buckley et Radiohead, ils produisent une démo qui trouve un écho favorable de la part de leur public. Motivés et désireux de partager leur passion commune avec une plus large audience, les trois frères abandonnent tout et entrent en studio. Quelques mois plus tard, ASCENT naît. Assez vite remarquée, la formation donne plusieurs concerts, se trouve finaliste du Tremplin 2008 du Festival Guitare en Scène, sélectionnée parmi quatre-vingt groupes. Le morceau "Remember Me", diffusé régulièrement sur les ondes de Couleur 3, a peut-être déjà retenu votre attention.

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Deerhoof

En voilà un groupe ovni: on n’est pas forcément habitué à entendre un groupe américain de noise pop expérimental ayant pour chanteuse et bassiste une japonaise chantant dans un anglais incompréhensible. A l’écoute de Offend Maggie, le dernier album de Deerhoof, on a l’impression d’entendre un Rivers Cuomo qui aurait mangé une jazz woman fan des Beatles et de Sonic Youth. "The Tears And Music Of Love" ouvre les festivités avec des guitares distordues et une rythmique génialissime. La voix de Satomi va en dérouter plus d’un, il vous faudra vous habituer à ces étranges plaintes monocordes. Sur la fin du morceau, la basse entre pour insuffler encore plus d’énergie. "Chandelier Searchlight" nous amène vers un univers plus estival, on croirait entendre du Beatles lors des couplets, oui mais des Beatles ayant appris l’art de la dissonance jazzy. En effet entre la voix de Satomi, les lignes de guitares, la dissonance sera une constante de l’album, tout comme le mystère et l’incompréhension. "Buck And Judy" laisse apparaître un piano schizophrène….

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