Garadh est une histoire de famille. Trois frères: François, Edward et Matthieu Hay, issus de projets musicaux différents, décident d'unir leurs talents musicaux. Influencés par la pop contemporaine, direction Muse, Jeff Buckley et Radiohead, ils produisent une démo qui trouve un écho favorable de la part de leur public. Motivés et désireux de partager leur passion commune avec une plus large audience, les trois frères abandonnent tout et entrent en studio. Quelques mois plus tard, ASCENT naît. Assez vite remarquée, la formation donne plusieurs concerts, se trouve finaliste du Tremplin 2008 du Festival Guitare en Scène, sélectionnée parmi quatre-vingt groupes. Le morceau "Remember Me", diffusé régulièrement sur les ondes de Couleur 3, a peut-être déjà retenu votre attention.

Garadh

Garadh est une histoire de famille. Trois frères: François, Edward et Matthieu Hay, issus de projets musicaux différents, décident d’unir leurs talents musicaux. Influencés par la pop contemporaine, direction Muse, Jeff Buckley et Radiohead, ils produisent une démo qui trouve un écho favorable de la part de leur public. Motivés et désireux de partager leur passion commune avec une plus large audience, les trois frères abandonnent tout et entrent en studio. Quelques mois plus tard, ASCENT naît. Assez vite remarquée, la formation donne plusieurs concerts, se trouve finaliste du Tremplin 2008 du Festival Guitare en Scène, sélectionnée parmi quatre-vingt groupes. Le morceau "Remember Me", diffusé régulièrement sur les ondes de Couleur 3, a peut-être déjà retenu votre attention.

L’album comporte onze titres de facture plutôt honnête. On sent une véritable symbiose familiale dès le premier morceau, "What Is This Life For You" (le batteur, membre externe, manque parfois son coup!). Peu importe, le reste de l’album convainc par le potentiel et l’énergie débordante de Garadh. L’urgence et la passion causent quelques failles qui préfigurent d’ores et déjà un deuxième album plus maîtrisé, à l’énergie plus canalisée. Les envolées lyriques interminables d’Edward, assorties trop souvent de trémolos intempestifs agacent et ridiculisent parfois la formation, sans qu’elle le mérite. Il s’agit là du point faible principal de cet album. N’est pas Matthew Bellamy ou Thom Yorke qui veut. Les titres plus longs (parfois trop) comme "Halcyon Days" et "Unspeakable Spleen", sont bienvenus et parviennent à instaurer un univers propre au groupe, dans lequel on se plonge avec plaisir. Les lignes de basse, tributaire d’un son plus lourd, parviennent à intégrer une certaine noirceur dans cette musique, sans pour autant la rendre pesante. Les compositions sont intelligemment agencées et leur dimension transcende le provincialisme. Garadh a encore du chemin à faire, mais il est sur la bonne route: celle de la postérité.

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