Tag Archives: Alela Diane

Alela Diane

Le titre de l’album – ABOUT FARWELL – donne immédiatement le ton. Il s’agit d’un album de rupture. Il suffit de regarder les noms des morceaux pour s’en convaincre avec par exemple …

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Vit’ Fait

Little Bob, un nom qui à priori ne paie pas de mine, mais qui évoque un grand artiste français. Grand au sens figuré, car Little Bob ne mesure qu’1,60 mètre. …

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Blitzen Trapper

Il y a un peu plus d’un an, nous vous présentions un EP 7 titres de Blitzen Trapper (BLACK RIVER KILLER) et nous étions déçu que cela s’arrête seulement après 18 minutes. 13 mois plus tard nous voilà donc heureux de pouvoir écouter le long format car le résultat de ce dernier opus est plus que satisfaisant. Les Américains ont même réussi à corriger certains points (son du synthé) pour que DESTROYER OF THE VOID fasse partie des bons disques de cette nouvelle vague folk qui envahit la planète. Nouvelle vague certes, mais l’influence du passé est toujours évidente. Comment ne pas penser à Neil Young ou Bob Dylan lorsqu’on entend "The Man Who Would Speak True" ou "The Tailor" ? Les légendes de la folk ne peuvent qu’adhérer au groupe de Portland. Car malgré ses influences passées, il y a un vent de fraîcheur et de nouveauté qui souffle sur cet album.

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Laura Veirs

Laura Veirs et son JULY FLAME prédisent un été parfait. Au temps des flocons et du froid, sa voix appelle quelques rayons de soleil. Et on le toucherait presque du doigt ; il semble que peu à peu les nuages s’éloignent. Un disque sans prétention promettant pourtant monts et merveilles. Une pop-folk mélodieuse à souhait. Certains proclament July Flame meilleur album folk de l’année. Ne nous réjouissons pas trop vite mais, effectivement, cela s’annonce bien. Laura Veirs ou un son unique. Elle ne réinvente pas la poudre mais sa voix si originale et fraîche donne une toute autre dimension à ses chansons. Les comparaisons sont aisées : Nina Kinert, Anna Ternheim, Alela Diane parfois, le « Walzer für niemand » de Sophie Hunger. Toujours à la différence de cette voix retravaillée, reconnaissable entre mille. Un agréable voyage sonore tout au long de cet album nommé d’après une variété de pêches biologiques. La nature comme acteur principal de cette jolie épopée ; empli de vallées ensoleillées, forêts verdoyantes, et nuits enchantées. La guitare y tient aussi une place de choix. Pas de simples accords de-ci, de-là mais un finger-picking tout en délicatesse, une véritable maîtrise de l’instrument, cet aspect donnant plus d’intensité encore à une œuvre déjà chargée en émotions. On ne trouvera pas en Laura Veirs la révélation musicale 2010 mais on partage avec elle quelques beaux moments. Notamment, avec le titre éponyme, « July flame ». Entêtant, doux, fredonné d’une voix presque en retrait par rapport à la mélodie. “July flame. I’m seeing fireworks, they are so beautiful. Tell me why it does hurt.” Au chapitre des grandes réussites, il faut également citer « Little Deschutes ». Aérien. Cette fois au piano, Laura Veirs nous transporte au cœur de sa mélancolie. Parlons aussi de « Make something good, avec Jim James, chanteur de My Morning Jacket. Chanson alliant tristesse et légèreté à la fois. Ou « Where are you driving ? », un sommet du songwriting Veirs. Un disque apaisant et beau, revenant aux sources folk que Laura avait quelques peu délaissées lors de son dernier opus SALTBREAKERS, aux sonorités plus pop. Sans grandes fantaisies ni innovation, le septième album de l’une des références folk actuelles se révèle une grande réussite.

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2009

Traversons l’Atlantique pour cette seconde partie du bilan 2009, et allons voir ce qui s’est passé du côté de chez ce bon vieil Oncle Sam. Eh bien si l’album de …

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Laura Gibson

Après la fureur estivale, voilà un sympathique disque folk à écouter, non pas déjà au coin de la cheminée, mais en regardant les feuilles tomber cet automne. Laura Gibson, avec son Beasts of seasons, séduit en effet par la sobriété de la production musicale et sa voix charmante et délicate. Dès lors, pas étonnant que l’on puisse voir la chanteuse américaine en tournée avec Alela Diane cet automne. Et si sur la platine la songwritter réussit à convaincre, les intéressés pourront vérifier cela en live puisqu’elle jouera, accompagnée par son groupe, au Palace à Saint-Gall le 28 novembre 2009. Complètement dans la suite de la tendance « Jolie jeune femme talentueuse chante et joue de la guitare acoustique près d’une cascade ou à l’orée d’un bois avec une plume dans les cheveux », l’écoute de ces neuf titres nous plonge dans un univers végétal et animalier, un brin mystique. L’auditeur ne sera donc pas surpris d’être emporté par le dynamique Spiritual ou le plus sombre Funeral song.

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MJF 2009 – dimanche 5 juillet 2009

Hier soir, entendez donc dimanche soir, s'est succédé une jolie suite d’artistes, disséminés entre les 4 scènes principales du Montreux Jazz. Qualité du côté du Miles Davis Hall, actualité au Café et partie de plaisir au Club

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Montreux Jazz Festival, première semaine!

Montreux, je ne t’aime pas. Montreux, je ne t’aime en fait que 2 semaines par année. Tu sais, Vevey est bien plus jolie, moins huppée, plus prolo et donc moins énervante. Et à côté de toi, même Lausanne passe pour être une ville active. Mais toi, Montreux, tu sais mieux que quiconque t’entourer. Montreux, tu as su te doter sans grand frais d’un joli patronyme, Jazz, et d’une résonnance à nulle autre pareille en Suisse. Tu prêtes ton cadre enchanteur à une équipe de petites fourmis inépuisables, qui font de toi chaque année, sans exception, la place la plus chère à de tout un pays. Et le lieu le plus cher aussi. Mais passons… A passé 40 ans, ton festival a bien évolué mais res

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Les Eurockéennes de Belfort

Depuis 1990, les Eurockéennes de Belfort sont le rendez-vous majeur des festivaliers français et bien sûr suisses! Pendant trois jours, la Presqu'île du Malsaucy en Franche-Comté

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Even Cowgirls Get The Blues

Cet album est fantastique. La chronique pourrait s'arrêter sur cette seule phrase, mais pour ceux qui douteraient encore de notre bonne parole, nous continuerons en ces termes : à la poubelle les clichés "cowgirls + blues = Dolly Parton" ou encore que les jolies Américaines en bikini (…)

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