De Cwmaman, Pays de Galles, un groupe qu'on adore détester du côté des rock critics. Oui mais bon, que leur reproche-t-on? Tentative d'explication via la sortie de leur huitième album studio. A la manière d'un U2 gentiment garage, ce nouvel album des Stereophonics s'ouvre sur un "She's Allright", immédiatement suivi des chœurs a la Weezer d'"Innocent", démontrant qu'en matière de compos tout public le groupe n'a rien perdu de son savoir faire. Du coup, ce KEEP CALM AND CARRY ON, en souvenir d'une affiche imprimée pendant la seconde guerre mondiale par le gouvernement britannique pour inciter la population a garder son calme dans les épreuves, cet album, donc, ne devrait en rien changer l'avis que chacun se fait du groupe. L'electro-pop de "Beerbottle" n'y fera rien, les Stereophonics ont maintenant acquis leurs lettres de noblesse en matière de musique grand public et même si le ton se durcit, le temps d'un "Trouble", il y a peu de chance que la chanson, superbement composée évidemment, n'écorche les oreilles de qui que ce soit. Et si d'aventure quelqu'un avait pu être blesse par ce relatif assaut sonore, le bien nomme "Could You Be The One?" Devrait lui permettre de retrouver ses esprits.

Stereophonics

De Cwmaman, Pays de Galles, un groupe qu’on adore détester du côté des rock critics. Oui mais bon, que leur reproche-t-on? Tentative d’explication via la sortie de leur huitième album studio.

 

A la manière d’un U2 gentiment garage, ce nouvel album des Stereophonics s’ouvre sur un “She’s Allright”, immédiatement suivi des chœurs a la Weezer d'”Innocent”, démontrant qu’en matière de compos tout public le groupe n’a rien perdu de son savoir faire. Du coup, ce KEEP CALM AND CARRY ON, en souvenir d’une affiche imprimée pendant la seconde guerre mondiale par le gouvernement britannique pour inciter la population a garder son calme dans les épreuves, cet album, donc, ne devrait en rien changer l’avis que chacun se fait du groupe. L’electro-pop de “Beerbottle” n’y fera rien, les Stereophonics ont maintenant acquis leurs lettres de noblesse en matière de musique grand public et même si le ton se durcit, le temps d’un “Trouble”, il y a peu de chance que la chanson, superbement composée évidemment, n’écorche les oreilles de qui que ce soit. Et si d’aventure quelqu’un avait pu être blesse par ce relatif assaut sonore, le bien nomme “Could You Be The One?” Devrait lui permettre de retrouver ses esprits.

 

Tiède

 

D’une manière générale l’album est relativement mou, loin des saillies bien senties dont le groupe s’était montre tout à fait capable sur ses albums précédents. Heureusement la voix juste ce qu’il faut d’éraillée de Kelly Jones, évite au tout de sombrer dans la soupe indigeste. On peut quand même être un peu déçu de ces clins d’œil appuyés à Coldplay et autres merveilles de 7 à 77 ans. Clins d’œil pas forcement très assumes et donc parfois maladroitement maquilles derrière un son de gratte plus “rock”.
C’est sans doute la le grand dilemme des Stereophonics, garder une crédibilité auprès d’un public rock qui les a plébiscité des leurs débuts sans se fermer les portes d’un public beaucoup plus large. Sans la voix immédiatement reconnaissable de Kelly Jones il y a fort à parier que le groupe aurait vite rejoint la longue cohorte des wanabee U2 (“Live N Love”) au cote des Snow Patrols et autres Killers bien mal nommés. Peut-on décemment reprocher quoique ce soit à cet album? Varié, bien joué et bien chanté, avec même quelques prises de risque contrôlées tout de même, non rien d’impardonnable en fait si ce n’est d’être… tiède.

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