The Golden Archipelago est le sixième album d'une belle collaboration entre Texans, sorte de hobby consacré durant le temps libre de la petite entreprise à succès Okkervil River. Ces oiseaux marins inspirent notre rédacteur invité par la rédaction, le temps d'une chronique. La pochette absolument pas alléchante plante directement le décors de ce qui vous attend. Bien qu'originaire du Texas, Shearwater met l'accent sur le ciel bleu et les mers turquoises. Une certaines mélancolie se ressent très vite, le vent dans les cheveux, la barbe qui goûte le sel marin. Heureusement on reste sur une barque modeste, mais robuste. Pas de grand Paquebot pour retraités dans la baie de Miami, ou de sortie de hypster sur la Hudson. Le cadre est plus alléchant, authentique et rustique. Un vent froid, une lumière crue. La mer se réveille, petits reflets étincelants, miroitent au loin, un clapoti contre la coque. A l'horizon une première île se défait de sa brumes matinales. Puis plusieurs aux alentours. La ballade débute, on s'imagine le chemin à parcourir pour passer de l'une à l'autres. Une gentil tempête (nom du morceau) dérangera cette calme ballade en barque. Mais rien de bien méchant, la mer retrouve son calme et nous bercera. A la fin de l'album on pose le pied sur le sable d'une plage au sable gris-jaune. On se retourne, la mer n'a pas vraiment changer. On prend une photo qu'on montrera à nos amis en rentrant de vacances. Ou on l'enverra en carte postale pour raconter qu'ici tout est beau et qu'on s'offre du bon temps. Mais cela restera des vacances. Sur le moment on croit que l'on vit quelque chose d'unique, mais la réalité nous rattrape toujours trop rapidement. Et finalement cela s'estompera laissant de vague souvenirs sans plus trop d'intérêts. Tu te souviens c'était bien, on repart? ailleurs?

Shearwater

The Golden Archipelago est le sixième album d’une belle collaboration entre Texans, sorte de hobby consacré durant le temps libre de la petite entreprise à succès Okkervil River. Ces oiseaux marins inspirent notre rédacteur invité par la rédaction, le temps d’une chronique.


 La pochette absolument pas alléchante plante directement le décors de ce qui vous attend.
Bien qu’originaire du Texas, Shearwater met l’accent sur le ciel bleu et les mers turquoises. Une certaines mélancolie se ressent très vite, le vent dans les cheveux, la barbe qui goûte le sel marin.
Heureusement, on reste sur une barque modeste, mais robuste. Pas de grand paquebot pour retraités dans la baie de Miami, ou de sortie de hypster sur la Hudson. Le cadre est plus alléchant, authentique et rustique.
Un vent froid, une lumière crue. La mer se réveille, petits reflets étincelants, miroitent au loin, un clapoti contre la coque. A l’horizon une première île se défait de sa brumes matinales. Puis plusieurs aux alentours.

C’était bien, on repart ?

La ballade débute, on s’imagine le chemin à parcourir pour passer de l’une à l’autres. Une gentil tempête (“Corridors”) dérangera cette calme ballade en barque. Mais rien de bien méchant, la mer retrouve son calme et nous bercera.
A la fin de l’album, on pose le pied sur une plage au sable gris-jaune. On se retourne, la mer n’a pas vraiment changé.
On prend une photo qu’on montrera à nos amis en rentrant de vacances. Ou on l’enverra en carte postale pour raconter qu’ici tout est beau et qu’on s’offre du bon temps. Mais cela restera des vacances. Sur le moment on croit que l’on vit quelque chose d’unique, mais la réalité nous rattrape toujours trop rapidement. Et finalement cela s’estompe, laissant de vague souvenirs sans plus trop d’intérêts.
Tu te souviens, c’était bien, on repart? ailleurs?

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