Pour celles et ceux qui ne replacent pas Down To Earth, il s’agit d’un groupe de la Rochelle expérimenté (15 ans d’existence) évoluant entre post rock, émo et néo metal. Surprenante combinaison me direz-vous, mais pas tant que ça vous répondrai-je. Ces genres se mélangent assez bien et Down To Earth ne peut pas être placé dans un seul de ces styles. Ils se définissent eux-mêmes d’une manière large comme indie-rock. Bref, ne nous attardons pas sur des considérations qui n’en valent pas la peine et penchons nous sur ce qui nous intéresse : la musique.

Down To Earth

Ce n’est pas encore la gloire absolue, mais Down To Earth a fait un grand pas en avant en signant chez le label américain de Deep Elm Records. Les Français nous présentent leur dernier opus PRISMS. Aux manettes, Sylvain Biguet et Bob Weston.

Pour celles et ceux qui ne replacent pas Down To Earth, il s’agit d’un groupe de la Rochelle expérimenté (15 ans d’existence) évoluant entre post rock, émo et néo metal. Surprenante combinaison me direz-vous, mais pas tant que ça vous répondrai-je. Ces genres se mélangent assez bien et Down To Earth ne peut pas être placé dans un seul de ces styles. Ils se définissent eux-mêmes d’une manière large comme indie-rock. Bref, ne nous attardons pas sur des considérations qui n’en valent pas la peine et penchons nous sur ce qui nous intéresse : la musique.

L’album débute avec “Prisms 1”, “Prisms 2” et “Prisms 3”. Les titres s’enchaînent subtilement pour ne former qu’un seul grand morceau. Les musiciens n’avaient pas de titres et n’ont finalement pas cherché bien loin. Mais ce n’est pas si mal, le concept est intéressant. L’intro de “Prisms 1” sonne très rock progressif, mais dès que les chants de Niko et Tom apparaissent on change de dimension. C’est plus rapide, plus énervé et du coup, ça gueule sec. Le côté néo metal est surtout présent quand ça gueule et que derrière les instruments envoient la sauce, mais, soyons francs, on se lasse vite de ce genre. Quand Down To Earth est dans le registre post rock avec une voix plus calme, c’est bien plus intéressant. Pourtant il y a d’excellents passages rapides, comme l’enchainement sur “Prisms 3” avec un riff acerbe et incisif à souhait, mais la voix criée est un peu soulante.

Mitigé

Il y a vraiment de tout sur l’album, car après la fouge des “Prisms”, il y a des trucs beaucoup plus calmes comme “Versus” et “Slide”. Sympa, mais il n’y a non plus pas de quoi se réveiller la nuit. En deuxième partie d’album, il y a des passages ou des titres à souligner comme “Countdown To Highlight” qui est assez carré dans sa construction, mais qui se laisse écouter. “Blackwalls” est une longue et agréable montée en puissance, on est de nouveau dans du rock plutôt progressif.

Après toutes ces écoutes, il n’y a pas cette petite flamme au fond du disque qui nous donne envie de réécouter. On reste sur un sentiment mitigé. Ce mélange de style se ressent et on a de la peine à imaginer un public cible. Pas assez metal pour tel public, un peu trop complexe pour des ados émo en quête d’identité, mais tout de même avec un côté jeune qui déplaira aux vieux. Dur dur. Pourtant, ce public doit bien exister car le succès de Down To Earth est grandissant. Les fans y retrouveront facilement leur compte.

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