Lords of Rock continue son tour d'Europe, après plusieurs concerts à Berlin, nous voilà maintenant à Marseille pour le concert du dandy Neil Hannon et de sa divine comédie. Retour sur la soirée.

Neil Hannon

Review Lords of Rock continue son tour d’Europe, après plusieurs concerts à Berlin, nous voilà maintenant à Marseille pour le concert du dandy Neil Hannon et de sa divine comédie. Retour sur la soirée.

La première partie du concert est assuré par un groupe nommé We Used To Have A Band à dominance folk (et une touche de flamenco) qui est agréablement reçu. Le style musical n’est pas révolutionnaire mais la voix de la chanteuse est belle et puissante, avec certaines nuances… le seul bémol serait cette ambiance”kazoo” qui rappelle la populaire Zaz, malheureusement.

Arrive donc …enfin… une soirée avec Neil Hannon, dans le cadre de sa tournée BANG GOES THE KNIGHTHOOD qui ne se refuse jamais. Quelques années après son passage à Marsatac (trop court) et un autre à l’Espace Julien (déjà), ce concert relevait presque de la rencontre galante avec Monsieur The Divine Comedy.

Côté divin, Neil Hannon peut se vanter de l’être. Dans son costume strict (chapeau melon, pipe, baise-en-ville, sans oublier son verre de vin !), il a une allure et une classe folles.
La salle, presque comble malgré la pluie, est sous le charme. Il possède cette élégance, cet humour pince-sans-rire irrésistible tellement british (à l’affût du moindre “petit évènement” lors du concert, interpellation dans la salle), cette répartie délicieuse qui contrebalance ce petit je-ne-sais-quoi de manque d’assurance.

So British

Sa relation avec le public le rend chaleureux et il s’amuse avec un sourire coquin, comme sur “A Lady Of A Certain Age” où il appuie légèrement la phrase “He Left The Villa To His Mistress In Marseille” qui provoque une clameur chauvine.

Le très beau “Assume The Perpendicular” annonce la couleur de la soirée, suivit par le caustique “The Complete Banker” avec un humour british tordant. Suivent ensuite “I Like”, tout en légèreté, “Can You Stand Upon One Leg” et le genial “Become More Like Alfie”.

Les titres s’enchaînent avec un plaisir irréaliste devant un public participatif (claquement des mains, puis sifflement sur “At The Indie Disco”), et une envie folle de bouger.
Oscillant entre le piano et la guitare, Neil Hannon provoque l’admiration et “Songs of Love” ne gâche rien à l’affaire et on redécouvre des versions nues (notamment The Pop Singer’s Fear Of The Pollen Count) aussi belles que les originales.

Une cover de “Don’t You Want Me” fait chanter la salle avec des rires étouffés.

Les moments forts sont, pour ma part, à mettre sur le compte des titres “Mutual friend”, “Certainly Of Chance”, “Everybody Knows” (touchante) et “Tonight We Fly” qui transcendent l’audience et son maître de cérémonie.

Le seul rappel (dommage) offre un “The Frog Princess” un peu léger avec sa fameuse marseillaise chantonnée par la salle… puis vient le moment où le “National Express” arrive et emporte notre so cute gentleman loin de nous avec encore des beaux souvenirs en mémoire.

Cela donne envie de le revoir, très vite, et accompagné par un orchestre …

Set list : Assume the Perpendicular, Complet Banker, The Pop Singer’s fear of the Pollen Count, Becoming More like Alfie, I like, Certainly of Chance, Perfect Lovesong, Generation Sex, The Plough, The Loss Art of Conversation, At the Indie Disco, cover « Don’t you want me », Lady of a Certain Age, Songs of Love, Geronimo, Everybody Knows, Mutual Friend, Can you Stand upon one Leg, Tonight we Fly, The Frog Princess, National Express.

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