Tag Archives: Montreux

Primavera

Du quidam londonien branchouillé 70’s au vieux routinier du milieu, tous s’étaient donnés le mot pour cette dixième édition du Primavera. Une année anniversaire qui s’est joué à guichet fermé

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The National

Alors que sort le nouvel album de The National, HIGH VIOLET, petit retour en arrière sur notre première rencontre avec le groupe. C'était en 2008, dans les coulisses du Montreux Jazz

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Bad Bonn Kilbi: le triomphe

La Kilbi, c'est déjà fini. Comme une impression que le festival fribourgeois aurait dû se dédoubler pour mieux apprécier chaque fait et geste. Où comment on ressort de cette 20ème édition totalement regaillardi par tant de bravoure et de bon goût. Un festival ne contenant que des concerts intéressants, est-ce encore possible ? Tentative d'explication.

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Broken Bells

Toujours aussi incorrigible face à des galettes à succès, Lords of Rock s'intéresse enfin au premier album de Broken Bells. Vous l'aurez compris: on n'est pas forcément convaincu... Fruit de la collaboration entre le Shins James Mercer et le multicollaborateur Danger Mouse (le GREY ALBUM c'est lui, Gnarls Barkley à moitié aussi pour introduire la chose brièvement), le duo Broken Bells a surfé sur les ondes mondiales dès la sortie du moelleux ”The High Road”, plus proche du John Butler Trio que du groupe d'attache de Mercer. Alors, forcément, on ne s'est pas bousculé à la rédaction de Lords of Rock pour chroniquer la chose. Bon seigneur, j'ai ainsi pris mes responsabilités de rédacteur en chef et donc saisi l'affaire. Une affaire entachée par une campagne de promotion trop bien préparée pour être honnête. Où l'on voulait nous faire passer cette chose pour une collaboration 100% indépendante. Oui oui, on y a cru à fond, naturellement. Et pourtant, ô combien on témoigne une certaine admiration pour The Shins - un peu moins pour Gnarls Barkley, bien qu'on avoue avoir dansé sur 2-3 titres du duo futé.

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The Kissaway Trail

Ce groupe danois commence gentiment à se faire un nom au sein de la scène indie pop rock européenne. Ce n’est pas encore le groupe de référence, mais petit à petit, l’oiseau fait son nid. Ils reviennent ce printemps avec un deuxième album SLEEP MOUNTAIN. Nos braves lecteurs Suisses se rappellent peut-être de leur venue il y a deux ans pour le Paléo Festival ainsi que pour le Jazz de Montreux. Si leur premier album qui avait valu ces dates en Suisse n’a pas marché du feu de Dieu, ce deuxième opus risque de lancer la machine. En tout cas, espérons-le, car c’est vrai que c’est un album agréable qui mérite d'assez bonnes critiques.

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The Dead Weather

Lors de notre entretien avec la programmatrice Lori Immi (à lire ici), cette dernière nous avait avoué réserver une grande surprise pour la soirée du samedi 3 juillet au Miles …

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Le Montreux Jazz annonce sa prog!

Claude Nobs est décidemment un fin limier: non seulement il se permet le luxe de déplacer les médias de la Suisse entière sur son petit coin de paradis, à Caux, mais encore parvient-il à tomber sur le plus beau jour de l'année 2010 jusqu'ici. Bien sûr, ceci est un coup de chance me diront les sceptiques, mais osons une métaphore: et si, tout simplement ce soleil ne signifiait-il pas que cette 44ème édition est bénie des dieux?

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Paleo Festival 2010

Pour ses 35 ans, le plus que populaire Paléo Festival de Nyon s’affiche sur tous les plans et se veut comme une édition quasiment débridée, entre grands écarts de genres …

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We Have Band

Encore un groupe de disco rock diront certains. Oui, mais tout en nuances. Aux influences prononcées. Citons, parmi d’autres, Joy Division, Talking Heads ou Hot Chip. Ils avaient déjà un groupe ; ils ont enfin un album. Enfin, car une longue attente à précédé la sortie de WHB, faute de label. Naïve a remédié à l’incongru. We hHve Band, c’est Thomas et Dede W-P (mari et femme) et Darren Bancroft. Ils avaient déjà créé un joli buzz en squattant les festivals en 2009. On se rappelle encore des titres "Oh" et "You Came Out" que certains bienheureux ont pu entendre au Montreux Jazz (première partie de Bloc Party) ou avant Peaches à Genève. Titres très dansants. C’est peu dire. Le groupe s’est forgé une jolie expérience scénique (plus de 100 concerts l’an dernier!) avant de se lancer dans l’enregistrement. Et c’est peut-être grâce à l’expérience que cet album lorgne également vers d’autres horizons, plus sombres par moments. Peut-être aussi grâce au producteur Garreth Jones (Grizzly Bear, Interpol). En tous les cas, les deux genres se complètent tout en cohérence. Quant aux voix, les membres se les partagent, en alternance, chacune d’elles rendant un effet spécifique et contribuant à la diversité. Emotions multiples en perspective.

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Elva Snow

Une voix à la Bowie, des hits potentiels, une sensibilité à fleur de peau, une aventure plus rock pour Scott Matthew habitué des terrains folks…Autant de traits alléchants, et cependant pas convaincue par ce premier opus d’Elva Snow. Projet commun de Scott Matthew, Spencer Cobrin et Mike Skinner, aujourd’hui remplacé par Peter Gingerich, le patchwork Elva Snow attise la curiosité. Un Scott Matthew rock’n’roll accompagné de Cobrin, ancien batteur de Morrissey. Matthew est un grand artiste, sans conteste. Musicalement pas ma tasse de thé mais après l’avoir vu en première partie d’Anthony and the Johnsons au Montreux Jazz, une révélation : oui, Scott Matthew est un grand artiste. Une présence scénique indéniable, le public s’incline. Au-delà, sa musique souffre d’un terrible défaut : le trop. Trop sensible, trop plaintif, trop « allez-vous chercher une corde, vous savez ce qu’il vous reste à faire ». Des suicides collectifs, il n’en a peut-être pas provoqué mais il frôle le drame à chaque nouvel accord. Un dépresseur en chair et en os.

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