Paléo – Samedi et Dimanche

 

Un samedi bien rock de toute évidence, qui commence au Club Tent avec nos compatriotes de Charlotte Parfois. Une excellente entrée en matière avant d’aller voir LE concert du Paléo, j’ai nommé The Kills ! On ne les présente plus, un duo qu’on adore chez Lords of Rock et qui une fois de plus a placé la barre très haute. Et pourtant, ils partaient avec un certain handicap, à savoir jouer à 17h45 en plein jour, eux les oiseaux de nuits, sombres et ténébreux. Mais voilà que la longue intro de "Now Wow" démarre et que l’ambiance est posée. Les curieux présents dans la foule regardent avec stupéfaction la belle Alison Mosshart qui arpente la scène telle une lionne en cage. Sensualité et sexualité émane de la chanteuse qui en joue à merveille. Les titres du dernier album BLOOD PRESSURES ressortent vraiment bien que ce soit "Sattelite" ou le cérémonial "The Last Goodbye". Et lorsqu’Alison nous dit « I Heard all you said and I love you to Death »  on a envie d’y croire. A noter que le look de la chanteuse devient populaire, certaines « copies » déambulent dans la foule…

Ensuite il a fallu faire un choix… Notre groupe s’est donc séparé. Ceux qui allait voir Garbage à la Grande Scène et ceux qui continuait avec du rock indé au Détour pour voir les Fribourgeois de Monoski. Julie est donc parti voir Garbage et voici ses impressions :

" Garbage fait son grand retour en 2012 après 7 ans d'absence et le public en masse devant la grande scène montre qu'ils n'ont pas été oublié. Alternant leur plus grands tubes (Queer, Stupid Girl, Cherry Lips) et les nouveaux titres de NOT YOUR KING PEOPLE (Blood for Poppies, Sugar), le quatuor ricain a livré une prestation bien rock. Très causante et même un brin émue, Shirley Manson était ravie d'être sur scène et partageait son bonheur (et même son opinion politique juste avant Control) avec le public. Leur dernier titre, "I'm Only Happy When It Rains" a transformé l'Asse en un karaoké géant et n'a heureusement pas fait fuir le soleil!"

 

 

De son côté Monoski a parfaitement joué son rôle et comme dessert après un show des Kills, ils tombaient à merveille. Un duo, homme-femme, tout comme les Kills, mais avec beaucoup moins de sample et d’orchestration. Monoski c’est une guitare, une batterie et ça envoie derrière le plastron. Un son brut, garage, une touche un peu expérimentale, mais une efficacité à toute épreuve. De nouveaux titres apparaissent sur la setlist, ce qui laisse présager un futur disque à la hauteur de l’excellent NO MORE REVELATIONS DE 2011. Great !

Pour retomber sur terre après toutes ces émotions, le spectacle de Thomas Dutronc était un excellent remède. N’y voyez aucune moquerie, au contraire, le concert était plutôt agréable et sympathique. On a préféré toutefois les titres du premier album, un peu plus réussis que le second. Le public et surtout les filles ont adoré le charme du chanteur français.

 

 

Ensuite, il y a plein de concert qu’on n’a pas vu… The Kooks, Widdershins, Bloc Party ou encore Honey for Petzi. Navré… Mais bon, on a quand vu Les Petits Chanteurs à la Gueule de Bois à la Ruche et surtout Balkan Beat Box. Et pour faire la fête, c’est le top. De l’électro israélo-américaine aux sonorités balkaniques. Les fines oreilles auront reconnus une reprise des Doors (The End) à la fin du concert.

Et nous voilà déjà au dernier jour avec un vent en pleine tronche. Sur les 8000 campeurs présents, certains ont du courir après leur tente qui traversait le camping à la vitesse de l’éclaire. En fin d’après midi, 3 concerts débutaient en même temps. On a donc commencé avec The Rebels of Tijuana et son rock vintage. De charmants garçons qui n’ont pas l’air de se prendre la tête. Bonne ambiance au Détour. Petit passage au Club Tent pour voir le spectacle d’Anna Aaron. Ambiance moins festive, son registre est d’avantage folk-blues mais un show qui roule pour cette jeune espoir de la musique helvétique. On assiste à la toute fin du concert de Jack is Dead accompagné d’un orchestre iranien. Presque déçu de n’avoir pas pu voir plus, prochaine fois…

 

 

Le gentillet pop-rock de 77 Bombay Street ne nous a pas convaincu outre mesure. Voilà c’est dit. Par contre l’étonnante musique de Mazalda et de sa Turbo Clap Station à la Ruche avait quelque chose d’envoutant. Le concept original des trompes haut-parleur y est pour beaucoup, mais les 6-7 musiciens sur scène dégageaient aussi de bonnes vibrations et avaient l'air de s'éclater.

Et pour ceux qui s’intéressent à David Guetta, vous trouverez des infos sur d’autres sites musicaux. On citera nos confrères de l’Hebdo pour conclure avec ce titre : David Guetta, le DJ qui mixe les bras en l’air.

 

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