vendredi , 8 novembre 2024
Bien entendu , on ne pouvait pas s'attendre à une révolution musicale même avec un tel line up. Allez-vous vous relever la nuit pour passer ce disque ? Non, sûrement pas mais... Les quatre musiciens ont appliqué à la lettre les règles du Big Rock U.S : rythmique poids lourd, guitares saturées et une voix capable de décorner les bœufs ! Sammy Hagar et Michael Anthony faisaient déjà preuve d'une certaine expérience via Van Halen, Montrose et également en solo pour Hagar. Satriani et Smith ont juste eu à rentrer dans le moule. Chad Smith avait déjà gouté au style via certains titres de Glenn Hughes pour lesquels il participe depuis quelques années maintenant et Satriani ne demandait qu'à pouvoir rejoindre un groupe capable de mettre ses envies musicales en avant avec surtout un frontman en « voix » là où le guitariste avoue avoir un certain complexe.

Chickenfoot

Bien entendu , on ne pouvait pas s’attendre à une révolution
musicale même avec un tel line up. Allez-vous vous relever la nuit pour passer
ce disque ? Non, sûrement pas mais… Les quatre musiciens ont appliqué à la
lettre les règles du Big Rock U.S : rythmique poids lourd, guitares saturées
et une voix capable de décorner les bœufs ! Sammy Hagar et Michael Anthony
faisaient déjà preuve d’une certaine expérience via Van Halen, Montrose et
également en solo pour Hagar. Satriani et Smith ont juste eu à rentrer dans
le moule. Chad Smith avait déjà gouté au style via certains titres de Glenn
Hughes pour lesquels il participe depuis quelques années maintenant et
Satriani ne demandait qu’à pouvoir rejoindre un groupe capable de mettre ses
envies musicales en avant avec surtout un frontman en « voix » là où le
guitariste avoue avoir un certain complexe.

 

“Avenida Revolution” ouvre l’album
sur un beat tribal d’où surgit la voix roccailleuse de Sammy Hagar qui semble
vouloir en découdre avec le monde entier, le thème étant le passage à la
frontière des immigrés clandestins mexicains vers un eldorado U.S rêvé.
Satriani nappe le morceau d’une rythmique cisaillée et les chœurs prennent
des intonations indiennes. La quasi moitié de l’album est elle dans cette
veine Big Rock à savoir refrains faciles à retenir, basse ronflante, solis
incisifs bien marqués tels les titres “Soap on a Rope”, “Sexy Little Thing”, “My
Kinda Girl” ou encore “Turnin’ Left.“ Le problème est que la mayonnaise ne prend
pas car d’une part, déjà entendu par nombre de groupes tels que Boston,
Aerosmith, VH forcément, David Lee Roth, 38 Special, Journey, Def Leppard
etc… mais également parce que l’on ne sent pas une réelle implication dans
les compos mais plutôt un groove (Chad Smith / Satriani bien sûr  jammé
qui aura servie de base à des accords saupoudrés ici et là sans réelle
direction musicale autre que cette rythmique Big Rock encore une fois.

 

 

Pourtant
certains titres sortent du lot et c’est d’autant plus rageant que l’on aurait pu
espé!
rer un album du même tonneau… “Oh Yeah “est un morceau d’hommes sûrs de leur
vécu et de leur expérience n’ayant plus rien à prouver à l’instar des
quatre musiciens. “Get it Up“ déborde de testostérone, celle de Sammy Hagar en
tête qui semble vouloir faire regretter à Eddie Van Halen son éviction du
même groupe il y a quelques années. “Down the Drain“ est drivée par Satriani
et un riff efficace fleurant bon le roadster américain soutenus par Anthony et
Smith faisant sentir qu’il y en a sous la pédale… Après ces quelques
métaphores mécaniques, rétrogradage sévère avec ce “Learning to Fall“, slow
« pour vous les filles qui aimez les vrais mecs » obligatoire dans tout album
de cette trempe. Fin ouverte avec ce “Future is the Past“ aérien, morceau
communautaire où les briquets sont de rigueur…

 

Au final une poignée de
bonnes chansons mais peu de risques pris pour un album qui plaira
essentiellement au marché américain et je serai tenté d’écrire une sorte de
VH bis ou Hagar solo tant l’implication de Joe Satriani et Chad Smith semble
light. Le live transcende souvent ce genre d’expérience, à voir.

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