Après deux ans d’absence, la voici enfin de retour avec un nouvel album- concept des plus éclectiques. Avec American Doll Posse ou bande de poupées américaines, elle éclot et revient à la lumière, transformée, pleine de maturité. On l’a connue fragile et à fleur de peau, avec des chansons délicieusement langoureuses et sombres (…)

Tori Amos

Après deux ans d’absence, la voici enfin de retour avec un nouvel album- concept des plus éclectiques. Avec American Doll Posse ou bande de poupées américaines, elle éclot et revient à la lumière, transformée, pleine de maturité. On l’a connue fragile et à fleur de peau, avec des chansons délicieusement langoureuses et sombres.
Bien qu’elle ouvre les hostilités en commençant par une critique ouverte et sans retenue sur Mr. George W. Bush «Yo George»,  dans une mélodie tout aussi pesante et noire que le personnage, ici, fini les lamentations ! Elle suit avec «Big Wheel», qui annonce la couleur pop rock que l’on retrouvera tout au long de l’album.
Retour des guitares électriques à la Led Zeppelin distillées par Mac Aladdin, des rythmiques bien carrées et structurées de Matt Chamberlain et de la basse ronde et bourdonnante de Jon Evans qui vous fait vibrer l’estomac.

 Vingt-trois morceaux qui racontent son Amérique, tour à tour, au travers des yeux de différents personnages qui la décrivent à leur façon. Entre Pip la non-conformiste   –  «Teenage Hustling» ; «Fat Slut» ; «Velvet Revolution» ; «Smokey Joe» -, Isabel la photographe urbaine – «Yo George» ; «Mr. Bad Man» ; «Almost Rosey» -, Clyde l’artiste-peintre quelque peu dégantée – «Bouncing Off Clouds» ; «Girl Disappearing» ; «Beauty of Speed» et Santa la supra matérialiste – «You can bring your Dog»  ; «Body And Soul» ou «Programmable Soda», toutes nous offrent un voyage dans leur monde et leurs émotions. 
Tori critique, s’émancipe et crie haut et fort à qui veut bien l’écouter les douleurs et les désillusions d’un pays en chute libre – «Code Red» «Father’s Son» «Devils and Gods».  Des mélodies entraînantes et une voix acidulée qu’on ne se lasse pas d’entendre, encore et encore.  Les plus avertis diraient même que ce serait son meilleur album. Alors n’hésitez plus, fermez les yeux et laissez vous porter dans son nouvel univers…

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