Les groupes français s’attaquant au répertoire américain sont de plus en plus nombreux, on pense rapidement à nos voisins d’Annecy Coming Soon, mais d’autres suivent leurs traces. Chanter en anglais c’est une chose, presque tout le monde y arrive, mais trouver les compos et le son US en est une autre. Les parisiens de Fairguson ont réussi ce coup, à savoir n’avoir plus rien de français, ni même d’européen dans leur musique. Thomas Sadoun et sa joyeuse bande d’acolytes revisitent le folk US des 70’s avec une touche de modernité et un soupçon d’originalité.

Fairguson

Du Folk, toujours du Folk. Les Français de Fairguson sortent un album qui n’a rien de français. On range la baguette de pain, le beaujolais et le fromage et on se tire en amérique sous le soleil californien. N’oubliez pas votre chapeau, on décolle!

Les groupes français s’attaquant au répertoire américain sont de plus en plus nombreux, on pense rapidement à nos voisins d’Annecy Coming Soon, mais d’autres suivent leurs traces. Chanter en anglais c’est une chose, presque tout le monde y arrive, mais trouver les compos et le son US en est une autre. Les parisiens de Fairguson ont réussi ce coup, à savoir n’avoir plus rien de français, ni même d’européen dans leur musique. Thomas Sadoun et sa joyeuse bande d’acolytes revisitent le folk US des 70’s avec une touche de modernité et un soupçon d’originalité.

Se limiter au folk est un peu réducteur. Certes les guitares acoustiques sont bien présentes, mais quand elles deviennent électriques, c’est du bon rock (Wide Open Spaces). On traverse aussi les endroits profonds de l’Amérique, où le chapeau domine la casquette à l’envers et où la country s’écoute au berceau (Homecoming). Ou alors, on va se boire un verre de whiskey au saloon avec son colt prêt à dégainer (We Never Met Chris Cool).

 

Le rock, on aime ça!

 

Les synthés souvent présents apportent cette touche de modernité qui ne nous limite pas au 70’s. Ils représentent le côté psychédélique folk de la musique de Fairguson. La voix assez douce de Thomas Sadoun peut faire penser à celle de Syd Matters. Encore un français qui n’a pas grand-chose de français… Cet album est assez intemporel au final, avec de nombreuses influences. On traverse les époques comme au cinéma en suivant un personnage sur plusieurs décennies.

 

Dans les incontournables de l’album, il y a les deux premiers titres “Lost Again” et “Rough Intrusive Moving In” qui sont très agréables avec des belles mélodies. On se doit aussi de citer “Wide Open Spaces” étant donné que c’est le titre le plus rock de l’album et que le rock on aime ça ! Les autres titres s’apprécient tout autant au fil des écoutes. 

Pour résumer cet album, vous prenez Neil Young, Johnny Cash, Grandaddy et Syd Matters, vous mettez le tout dans un shaker, vous mélangez, vous secouez et le résultat donne TALES FROM THE 47 WILLOWS. On ne peut pas être plus précis.

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