Boxon, c’est quatre jeunes garçons dans le vent de Paris. Pour leur baptême dans la grande vie musicale (leur premier clip est diffusé sur les grandes chaines, les critiques semblent enchantées et leurs chansons en ligne sur myspace sont de plus en plus écoutées), le groupe nous concocte un premier opus vraiment prometteur. Dans la scène rock française, où tous les groupes tendent à se diriger vers du métal de plus en plus lourd, l’arrivée de ce Baptême du feu est une agréable surprise, pas révolutionnaire en soi, mais elle nous donne envie de se reconfesser au vieux rock francophone. Pas de quoi mettre un véritable boxon sonore dans les oreilles, c’est du soft, du rock français dans la pure tradition entre les sixties de Jacques Dutronc, du rock folk et même Téléphone dans la période New York avec toi (légèrement rock and roll). Rien de ravageur, de lourd, même pas de guitares saturées, et pourtant, c’est tout simplement génial. C’est frais, vivant, c’est de l’old school complètement dépoussiéré ! On est bien plus loin que la pale copie, que l’hommage même. C’est un style que Boxon s’est totalement réapproprié. Donc pour le premier coup, c’est déjà de l’abouti, du maitrisé. Même si le groupe aime citer ses références dans les paroles : Brel, Gainsbourg, Ferrer, Dylan, Dutronc et le cinéma plutôt retro, entre les films de gangsters et les westerns. Plus vraiment leur génération, mais ces classiques-là sont vraiment maitrisés !

Boxon

Boxon, c’est quatre jeunes garçons dans le vent de Paris. Pour leur baptême
dans la grande vie musicale (leur premier clip est diffusé sur les grandes
chaines, les critiques semblent enchantées et leurs chansons en ligne sur
myspace sont de plus en plus écoutées), le groupe nous concocte un premier
opus vraiment prometteur.

 

Dans la scène rock française, où tous les groupes tendent à se diriger vers
du métal de plus en plus lourd, l’arrivée de ce BAPTEME DU FEU est une
agréable surprise, pas révolutionnaire en soi, mais elle nous donne envie de
se reconfesser au vieux rock francophone. Pas de quoi mettre un véritable
boxon sonore dans les oreilles, c’est du soft, du rock français dans la pure
tradition entre les sixties de Jacques Dutronc, du rock folk et même
Téléphone dans la période New York avec toi (légèrement rock and roll).
Rien de ravageur, de lourd, même pas de guitares saturées, et pourtant,
c’est tout simplement génial. C’est frais, vivant, c’est de l’old school
complètement dépoussiéré ! On est bien plus loin que la pale copie, que
l’hommage même. C’est un style que Boxon s’est totalement réapproprié.
Donc pour le premier coup, c’est déjà de l’abouti, du maitrisé. Même si
le groupe aime citer ses références dans les paroles : Brel, Gainsbourg,
Ferrer, Dylan, Dutronc et le cinéma plutôt retro, entre les films de gangsters et les westerns. Plus vraiment leur
génération, mais ces classiques-là sont vraiment maitrisés !

 

Tout simplement génial

 

“Le Baptême Du Feu”, le titre ouvrant l’album (et le finissant en version
anglaise sous le titre “Under Fire”) est le premier single du groupe. Il annonce
la couleur du disque, tout y est déjà : le style rock folk, la sonorité du
groupe et même, chose étonnante mais réussie tout en restant subtile,
certains thèmes du disque ! En effet, cet excellent texte, écrit par le
guitariste du groupe, évoque déjà les thèmes des titres à venir, par
exemple comme la référence à Jesse James, le Gangster, mais aussi une
chanson qui s’appelle “Jesse”. Chanson dédié à une demoiselle, mais où le
narrateur finit par saigner, un peu comme Jesse James, abattu par ses
complices. Un peu comme une ouverture d’opéra, ou l’on annonce la couleur de
ce que l’on va entendre.

 

 

 

 

Les titres égaux en qualité s’enchainent sans temps mort. L’humour et
l’ironie sont très présent dans les textes (“Narcisse Blues”, écho a un
certain “Je t’aime moi non plus” de Gainsbourg, en poussant l’ironie beaucoup
plus loin). Le groupe n’a aucune envie de démontrer sa maitrise et de faire
du tape-à-l’œil : peu de solos, peu d’effets, pas de grands moments
d’émotions intenses à en faire pleurer, l’heure est plutôt à
l’amusement, à la détente dans une grande simplicité sans créer à aucun
moment une quelconque lassitude. Les textes sont très bons, musicalement
c’est tout aussi bon, tout est maitrisé. Une mécanique bien huilée qui nous
amène sans aucun grincement aux dernières notes du disque.
Et on ne ratera pas le grand clin d’œil à Jacques Dutronc avec la reprise de
Et moi et moi et moi. Reprise sympathique, mais un peu proche de l’original,
sauf par l’arrangement vocal, plus proche du parlé. Le texte aurait
peut-être gagné à être remis à jour, En effet, actuellement, on ne peut
plus voir Catherine Langeais, qui reste l’un des symboles de L’ORTF,
l’unique chaine télévisé française de cette époque. La génération Boxon
n’a jamais suivi ses journaux télévisés ! Quoique, autant que Jesse James et
les cowboys ne fascinent plus nos petits jeunes, on peut aussi y voir, a travers
cette envie de garder ce texte original, un coté volontairement rétro allant
avec le style musicale de l’album.

 

Sans temps mort

 

Pourtant le musicien en moi doit bien admettre une chose, même si cet album
s’écoute aisément en boucle, il faut bien reconnaitre qu’il n’y a rien de
révolutionnaire, d’une originalité étonnante. Les recettes sont connues, et
sont exploitées de la meilleure manière possible, sans créer le coté
déjà-entendu. Personnellement, je peux me satisfaire de ca. Encore et encore.
En espérant que le groupe vienne bientôt semer le boxon sur les meilleures scènes francophones.

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