Le kid le plus new rave du hip hop ne rate encore une fois pas une occasion pour se faire remarquer. Hier pape du grime, avec des titres limites rock comme le canonier "Sirens" en 2007, plus overground qu’underground, Dizzee Rascal ne baisse pas la garde avec son quatrième album, TONGUE N’CHEEK. Reste que Dylan Mills semble avoir dit au revoir au grime hardcore pour s’orienter vers, hum, des choses plus mainstreams. Notez donc la participation du très tendance Calvin Harris ainsi que des curiosités Tiësto et Armand Van Helden. A 24 ans, il fallait oser, quand on connaît le pedigree des sus-cités et lorsque un sale son de clavier nineties résonne sur "Bonkers", titre d’ouverture (le seul raté en fait). Une escalade d’effets où la voix de Dizzee se fourvoye dans le décorum. Ca groove plat. "Road Rage" est lui un hip hop ludique, propre sur lui, fun, bon pour déclencher une petite émeute du côté des bons dancefloor. Ambiance qu’on rendra joviale avec le tube – et quel tube – "Dance With Me", à filer la nausée à Kid Cudy et Jay-Z réunis. Clavier omniprésent, chœurs de Harris et Chromeo, breaks passionés, refrains déments et surtout ce putain de flow de Dizzee, qui touche ce à quoi il aspirait : un morceau de pop parfait.

Dizzee Rascal

Bonne nouvelle: les clubs partys ne sont plus si ringardes que ça avec la tornade Dizzee Rascal, auteur d’un album impeccable en cette fin d’année. Précipitez-vous sur cette île de tubes.

Le kid le plus new rave du hip hop ne rate encore une fois pas une occasion pour se faire remarquer. Hier pape du grime, avec des titres limites rock comme le canonier “Sirens” en 2007, plus overground qu’underground, Dizzee Rascal ne baisse pas la garde avec son quatrième album, TONGUE N’CHEEK. Reste que Dylan Mills semble avoir dit au revoir au grime hardcore pour s’orienter vers, hum, des choses plus mainstreams. Notez donc la participation du très tendance Calvin Harris ainsi que des curiosités Tiësto et Armand Van Helden. A 24 ans, il fallait oser, quand on connaît le pedigree des sus-cités et lorsque un sale son de clavier nineties résonne sur “Bonkers”, titre d’ouverture (le seul raté en fait). Une escalade d’effets où la voix de Dizzee se fourvoye dans le décorum. Ca groove plat. “Road Rage” est lui un hip hop ludique, propre sur lui, fun, bon pour déclencher une petite émeute du côté des bons dancefloor. Ambiance qu’on rendra joviale avec le tube – et quel tube – “Dance With Me”, à filer la nausée à Kid Cudy et Jay-Z réunis. Clavier omniprésent, chœurs de Harris et Chromeo, breaks passionés, refrains déments et surtout ce putain de flow de Dizzee, qui touche ce à quoi il aspirait : un morceau de pop parfait.

 

A filer la nausée à Kid Cudy et Jay-Z réunis

 

Autre démonstration probabante de la volonté d’ouverture de Mills : “Dirtee Cash”, titre aux teintes fluos que même Mylo n’a pas réussi à atteindre du temps de sa splendeur rétro. Parmi les titres de cet album faramineu, on retiendra les petites pépites bondissantes “Can’t Tek No More” ou “Money, Money” ou encore “Holiday”. Que retiendra le fan de rock ? L’incroyable verve du Londonien, ses risques artistiques. Le fan de pop ? La facilité déconcertante à empiler les tubes. Le fan de hip hop ? Des titres d’une sobriété exemplaire parmi cette rafalle de couleurs, avec “Freaky Freaky” ou “Chillin’ Wiv Da Man Dem”. En quatre albums, Dizzee a décliné son offre et semble enfin mûr pour produire son BLUEPRINT à lui. On ne peut qu’attendre sur le gosse tant son talent et sa verve surpasse actuellement la concurrence.

About Author

Check Also

Saxon – Hell, Fire And Damnation

Si le samedi 29 juin 2024, Saxon se produira en tête d’affiche de la Mainstage 2 du Hellfest, alors il …

One comment

  1. Ah non alors !
    Ah non, Bonkers n’est pas raté. Faut l’écouter fort, c’est tout.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *