Yearly Archives: 2009

Boxon

Boxon, c’est quatre jeunes garçons dans le vent de Paris. Pour leur baptême dans la grande vie musicale (leur premier clip est diffusé sur les grandes chaines, les critiques semblent enchantées et leurs chansons en ligne sur myspace sont de plus en plus écoutées), le groupe nous concocte un premier opus vraiment prometteur. Dans la scène rock française, où tous les groupes tendent à se diriger vers du métal de plus en plus lourd, l’arrivée de ce Baptême du feu est une agréable surprise, pas révolutionnaire en soi, mais elle nous donne envie de se reconfesser au vieux rock francophone. Pas de quoi mettre un véritable boxon sonore dans les oreilles, c’est du soft, du rock français dans la pure tradition entre les sixties de Jacques Dutronc, du rock folk et même Téléphone dans la période New York avec toi (légèrement rock and roll). Rien de ravageur, de lourd, même pas de guitares saturées, et pourtant, c’est tout simplement génial. C’est frais, vivant, c’est de l’old school complètement dépoussiéré ! On est bien plus loin que la pale copie, que l’hommage même. C’est un style que Boxon s’est totalement réapproprié. Donc pour le premier coup, c’est déjà de l’abouti, du maitrisé. Même si le groupe aime citer ses références dans les paroles : Brel, Gainsbourg, Ferrer, Dylan, Dutronc et le cinéma plutôt retro, entre les films de gangsters et les westerns. Plus vraiment leur génération, mais ces classiques-là sont vraiment maitrisés !

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Dizzee Rascal

Le kid le plus new rave du hip hop ne rate encore une fois pas une occasion pour se faire remarquer. Hier pape du grime, avec des titres limites rock comme le canonier "Sirens" en 2007, plus overground qu’underground, Dizzee Rascal ne baisse pas la garde avec son quatrième album, TONGUE N’CHEEK. Reste que Dylan Mills semble avoir dit au revoir au grime hardcore pour s’orienter vers, hum, des choses plus mainstreams. Notez donc la participation du très tendance Calvin Harris ainsi que des curiosités Tiësto et Armand Van Helden. A 24 ans, il fallait oser, quand on connaît le pedigree des sus-cités et lorsque un sale son de clavier nineties résonne sur "Bonkers", titre d’ouverture (le seul raté en fait). Une escalade d’effets où la voix de Dizzee se fourvoye dans le décorum. Ca groove plat. "Road Rage" est lui un hip hop ludique, propre sur lui, fun, bon pour déclencher une petite émeute du côté des bons dancefloor. Ambiance qu’on rendra joviale avec le tube – et quel tube – "Dance With Me", à filer la nausée à Kid Cudy et Jay-Z réunis. Clavier omniprésent, chœurs de Harris et Chromeo, breaks passionés, refrains déments et surtout ce putain de flow de Dizzee, qui touche ce à quoi il aspirait : un morceau de pop parfait.

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Atlas Sound

L’hyperactif leader de Deerhunter, Bradford Cox, revient avec un deuxième album solo sous le nom de Atlas Sound, sorte de laboratoire personnel exploitant les sons et émotions inexploités avec le groupe. La pochette du disque où Cox pose torse nu, nous montrant les stigmates que le syndrome de Marfan (maladie génétique rare) laisse sur son corps, en dit long; on est devant une œuvre intime et fragile. Ceux qui connaissent déjà le bonhomme par Deerhunter ne seront pas perdus, Bradford utilise à peu près les mêmes recettes mêlant shoegaze sombre et pop atmosphérique, mais le résultat solo est plus calme, plus serein. On se sent plongés dans son univers pour n’en ressortir qu’au dernier morceau. Chaque réécoute du disque nous emmène un peu plus profondément dans la richesse de cette œuvre.

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Joyeux Noël 2009!

Toute la rédaction vous invite à parcourir le grand bilan 2009 en attendant de s'attaquer à la rétrospective de la décennie des années 2000.

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Jet

On a tous rêvé des rencontrer des musiciens. En général parce qu'on les admire et qu'on veut un autographe, une photo ou une nuit. Ou alors pour leur dire quelque chose du genre « J'vous aime bien mais c'est quoi cette pochette d'album? Vous avez craqué votre slip? » Avec Jet ça donnerait... − Salut les gars, j'adore GET BORN (1er album), excellent album! C'est cool ce son retro, ce mélange de chansons gueulardes et de ballades à la Beatles. Vraiment, bravo. − Merci! Et le 2e (SHINE ON)? Tu l'as écouté? (Tu veux un autographe?) − Ouais, et depuis j'ai envie de vous dire, les gars... (non, merci, sans façon) il serait temps de vous mettre en tête que les Beatles ne resteront pas éternellement le meilleur groupe de rock de l'histoire. Même les titres sont à la limite du plagiat ("Eleanor")! (Par-contre je veux bien une binouze) − Ouais, d'ailleurs on s'est dit qu'on allait arrêter de répéter sur du Beatles pour pas trop influencer le son du prochain album. (Tiens, à la tienne!) Et un album plus tard, ils ont tenu parole. Mais... Les influences retro devenues standards comme The Beatles, The Rolling Stones, The Kinks et autres Yardbirds sont toujours de mise. On y retrouve également (comme sur le 1er album déjà) des nuances hard rock ("Start the Show," ou le refrain de "Black Hearts" notamment). La nouveauté: des touches punkrock en filigrane ("Let me Out", la guitare sur "Seventeen"). Maigre nouveauté, et, qui plus est, dénuée d'originalité. Rien de véritablement novateur sous le soleil australien donc. Le groupe n'a pas changé depuis GET BORN et ses tubesques "Are you Gonna Be My Girl" et "Cold Hard Bitch". Leurs mélodies sont toujours aussi accrocheuses et efficaces; mais SHAKA ROCK, ça reste du faux neuf avec du vrai vieux. Pour les fans de revival. Les mélomanes en quête d'originalité, passez votre chemin.

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Photos de Yodelice

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2009

Traversons l’Atlantique pour cette seconde partie du bilan 2009, et allons voir ce qui s’est passé du côté de chez ce bon vieil Oncle Sam. Eh bien si l’album de …

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Flight of the Conchords

Après un succès interplanétaire dans le monde télévisuel, les Flight of the Conchords reviennent cette année avec une nouvelle saison de leur série éponyme produite par HBO, ainsi qu’un nouvel album : I TOLD YOU I WAS FREAKY dont les chansons sont les souvenirs de chacun des épisodes de la série. Cet alliage de mélodies aux styles musicaux éclectiques est le fruit d’un déroulement de scénettes représentant la vie des deux Néo-zélandais, et surtout de leurs galères, à New-York ; une sorte de comédie musicale sérielle dans laquelle apparaissent les chansons mises en scène, créant ainsi des mini-clips sur la vie de tous les jours de musicien fauchés même pas capables de draguer des filles correctement. Mais avant de faire l’apologie de cet album, tâchons d’être objectif : qui de l’album ou de la série est né en premier ? Cet album n’est-il finalement pas qu’un vaste coup marketing pour vendre aux fans encore un autre produit quelconque, d’autres souvenirs au même titre que des mugs, ou des porte-clefs ?

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Slaves To Gravity

Premier opus, et première réussite. Si ce quatuor anglais ne bouleverse pas l’histoire de la musique comme un autre célèbre quatuor des sixties, il a le mérite de signer un opus avec quelques titres diffusés régulièrement sur les radios. Pas de quoi en faire des tubes, juste de quoi les faire connaitre. Des titres comme "My poor hand" ou "Doll Size" ne vous parle peut-être pas, mais à l’écoute, on se souvient qu’on les avait déjà entendus. Non pas une vraie impression de déjà entendu, mais d’avoir du entendre ces titres à la radio. Le son n’est pas révolutionnaire, l’album ne se démarque pas vraiment des autres groupes en vogue actuellement, mais qu’importe, il faut savoir apprécier un bon disque.

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