Premier opus, et première réussite. Si ce quatuor anglais ne bouleverse pas l’histoire de la musique comme un autre célèbre quatuor des sixties, il a le mérite de signer un opus avec quelques titres diffusés régulièrement sur les radios. Pas de quoi en faire des tubes, juste de quoi les faire connaitre. Des titres comme "My poor hand" ou "Doll Size" ne vous parle peut-être pas, mais à l’écoute, on se souvient qu’on les avait déjà entendus. Non pas une vraie impression de déjà entendu, mais d’avoir du entendre ces titres à la radio. Le son n’est pas révolutionnaire, l’album ne se démarque pas vraiment des autres groupes en vogue actuellement, mais qu’importe, il faut savoir apprécier un bon disque.

Slaves To Gravity

Slaves To Gravity, un nom à retenir. Premier album pour le groupe anglais que l’on compare déjà à certains grands noms du rock. Affaire à suivre.

 

Premier opus, et première réussite. Si ce quatuor anglais ne bouleverse pas
l’histoire de la musique comme un autre célèbre quatuor des sixties, il a le
mérite de signer un opus avec quelques titres diffusés régulièrement sur les
radios. Pas de quoi en faire des tubes, juste de quoi les faire connaitre.
Des titres comme “My poor hand” ou “Doll Size” ne vous parle peut-être pas, mais
à l’écoute, on se souvient qu’on les avait déjà entendus. Non pas une
vraie impression de déjà entendu, mais d’avoir du entendre ces titres à la
radio. Le son n’est pas révolutionnaire, l’album ne se démarque pas
vraiment des autres groupes en vogue actuellement, mais qu’importe, il faut
savoir apprécier un bon disque.

 

Bonne surprise

 

L’ouverture du disque (Heaven is a lie), avec son gros riff bien lourd
rentrant juste avant une introduction calme qui crée presque cette attente,
pourrait nous faire penser à un groupe de metal. Perdu ! Slaves to Gravity
varie les genres. Certains titres sont plus softs, avec des guitares saturés,
mais l’heure n’est pas à l’agressivité comme c’est le cas pour “Doll Size”
ou “She Says”. D’autres titres vont vraiment vers le hard rock comme “Gutterfly”,
avec un gros riff bien lourd. Chaque titre peut contenir des passages assez
variés. On n’est pas dans le metal bien lourd sans aucune nuance, toujours au
maximum. Au contraire, l’intérêt est souvent relancé de cette manière.
Chaque titre est assez différent du précédant, même si, à la longue, le
disque garde trop souvent cette sonorité rock. D’autres effets dans les
guitares auraient été appréciés par exemple, parce qu’ils auraient
d’avantage varié les quelques couleurs du disque. Les compositions en
elles-mêmes ne se démarquent pas vraiment, que ce soit sur le plan harmonique comme mélodique.

 

 

 

On ressent de nombreuses influences à travers ce disque, coté arrangements,
interprétations ou écriture, comme celle des Red Hot Chilli Pepers (Mr
Regulator dont la rythmique rappelle celle des Red Hot). L’album sonne très
grunge et évoque fortement Nirvana (Heaven is a lie , entre-autres, pourrait
faire partie du NEVERMIND). Certains riffs, meme s’ils ne sont pas
directement repris, nous font penser à des groupes comme AC/DC, où Burning
Robe, dans son riff de guitare, évoque assez “Let There be rock”. Tout en lui
donnant la sonorité des groupes actuels ! De ce point de vue-là, je pense
que l’élève n’a pas encore dépassé les maitres. Il s’en inspire très
bien, est même à l’égal du maitre musicalement, mais on en attend encore.
Je pense que ce n’est pas trop lui demander. On peut s’attendre à d’autres
bonnes choses de Slaves To Gravity.
Pour ce premier disque, le groupe anglais nous réserve une bonne surprise, pas
révolutionnaire en soi, mais d’un niveau musical très correct.

Pour ceux qui
ont appréciés les singles, ou ceux qui attendent désespérément le retour
de Nirvana, voila de quoi les combler…

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