Quinzième album pour un des héraults du rock indé US, Yo La Tengo. Où comment un des pilliers de Lords of Rock (re)découvre l'oeuvre - et par là même cet album-ci - séminale des New Yorkais.

Yo La Tengo

Quinzième album pour un des héraults du rock indé US, Yo La Tengo. Où comment un des pilliers de Lords of Rock (re)découvre l’oeuvre – et par là même cet album-ci – séminale des New Yorkais.

 

Je ne fais pas partie de ceux qui ont connu la grande époque de Yo La Tengo et qui peuvent parler de ce groupe comme « culte » et de la fois où il s’est produit dans la petite salle obscure du coin – mémorable ! J’ai eu le temps de m’intéresser à plein d’autres formations, toutes plus obscures les unes que les autres, mais pas celle-ci. C’est comme ça. Je découvre donc ce groupe en même temps que certains d’entre-vous.
Les mecs viennent du New Jersey. L’Etat accueillant en son sein la ville de New York. Evidemment. Evidemment car c’est indie à souhait, éthéré. Cet album a ça de cinématographique qu’il illustrerait parfaitement Sur La Route de Kerouac, avec de longs moments ralentis, berçants ou speedés (les 3 derniers morceaux font respectivement 9:37, 11:22 et 15:51). Parfois très différents les uns des autres, décrivant une autre ambiance mais toujours dans la même veine, comme différentes mesures d’une partition ou différentes notes dans une mesure. Mais cet album reste difficile à écouter de A à Z.

 

C’est comme ça

 

En voiture (je veux dire dans la vraie vie, pas en roman) ? Bof. Au casque en allant bosser ? Bof. Avant de s’endormir ? A la rigueur. En tout cas, une chose est claire : il y a des tas de sacrés bons plans à piquer ici pour ses compos persos ! “Here To Fall” annonce un départ très Death In Vegas époque DEAD ELVIS, puis déluge de cordes et basse bulldozer, une voix comme passée à l’effet « chorus ». Le tout bien psyché. Et pas dégueu ! Des titres comme “More Stars Than There Are In Heaven” (par le passé s’entend) ont clairement donné leurs lettres de noblesse aux Dandy Warhols sur des titres comme ” Love You” ou encore “Nietzsche”, alors que d’autres font volontiers penser à Belle And Sebastian., en plus expérimental, car lo-fi serait, dans le cas qui nous intéresse, un terme injurieux (“If It’s True”). A contrario, d’autres morceaux comme “The Fireside” ont ça d’affreux qu’il ne se passe RIEN. Ou alors mon problème est que j’ai arrêté de fumer de l’herbe.

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