Début des 90’s, Pearl Jam se forme sur les cendres de Mother Love Bones. La scène de Seattle est en pleine effervescence. On parle alors de Soundgarden, Nirvana ou encore Alice in Chains. Pearl Jam en tant que petit dernier frappe très fort d’entrée de jeu. Leur premier album TEN est un succès international et Seattle devient la première ville rock ou grunge du monde. Un mouvement vient d’apparaître, une culture est née. Le chanteur Eddie Vedder, de par son charisme et son talent, devient une référence.

Pearl Jam

Le groupe de Seattle est toujours en forme, leur 9ème album studio BACKSPACER est dans la continuité de leur longue carrière.

 

Début des 90’s, Pearl Jam se forme sur les cendres de Mother Love Bones. La scène de Seattle est en pleine effervescence. On parle alors de Soundgarden, Nirvana ou encore Alice in Chains. Pearl Jam en tant que petit dernier frappe très fort d’entrée de jeu. Leur premier album TEN est un succès international et Seattle devient la première ville rock ou grunge du monde. Un mouvement vient d’apparaître, une culture est née. Le chanteur Eddie Vedder, de par son charisme et son talent, devient une référence.

 

Bientôt 20 ans plus tard, quelle analyse peut-on faire ? Kurt Cobain est mort, Chris Cornell est toujours actif, mais s’éloigne de plus en plus du rock, Alice in Chains fait son come-back après de longues années d’absence. Seul Pearl Jam aura traversé les modes et les décennies sans trop de difficultés. Comme souvent dans la carrière d’un groupe, les premiers albums de Pearl Jam sont cultes avec des titres incroyables. L’essentiel s’est joué dans la première décennie, jusqu’à YIELD, il n’y a rien à dire, c’est du pur bonheur. La seconde décennie, à partir de l’an 2000, n’est pas en reste non plus. Les albums sont bons et on retrouve quelques petits bijoux parmi les titres. Pearl Jam aura toujours gardé son style, sa marque de fabrique comme fil conducteur tout au long de sa carrière. Certes, il y a une évolution, il y a des différences marquées entre les albums, le ton s’est quelque peu adoucit, mais le style Pearl Jam est toujours bien présent. Les musiciens sont restés intègres et honnêtes envers eux-mêmes et envers le public. Une des forces du groupe est la stabilité. Mise à part quelques changements de batteur dans la première décennie, le groupe n’a pas bougé d’un poil. Le public est d’ailleurs toujours fidèle au groupe. Chaque concert est unique et le groupe rempli d’énormes salles, des patinoires et des stades.

 

 

 

BACKSPACER est donc le 9ème album studio du groupe de Seattle. Il succède à l’album PEARL JAM sorti en 2006, qui soyons francs, est peut-être le moins bon de toute la discographie. Eddie Vedder a ensuite élargi son public en signant la BO d’Into The Wild. Une musique originale très calme, très douce mais d’une efficacité remarquable.

BACKSPACER débute un peu de la même manière que son prédécesseur, c’est-à-dire 3-4 titres très énergiques pour lancer la machine. “Gonna See My Friend” et “Johnny Guitar” font plaisir à entendre, il y a du punch. Il y a aussi le single “The Fixer” qui n’est pas mal non plus, surtout au niveau du refrain.
On découvre ensuite “Just Breathe” qui aurait pu figurer sur la BO d’Into the Wild. Guitare acoustique, belle mélodie, on s’imagine déjà montant un cheval à travers les plaines de l’Arizona.

Dans la seconde partie de l’album, les titres sont plus modérés, à l’exception de “Supersonic” qui dégomme passablement. On ne va pas découvrir de tubes gigantesques, mais ce n’est pas du remplissage non plus. Il y a de bonnes choses comme avec “Unthought Know” ou “Speed Of Sound”. Le dernier titre “The End” permet une fois de plus à Eddie Vedder de montrer toute l’étendue de son talent vocal dans une chanson assez intimiste. Son talent d’écriture et de composition n’est non plus à prouver, c’est lui qui signe la majorité des textes et des musiques.

 

On s’imagine déjà montant un cheval à travers les plaines de l’Arizona.

 

En conclusion, un bon album de Pearl Jam dans la continuité. Rien de bien nouveau, ni de révolutionnaire, juste de la bonne musique. Seul ombre au tableau : on reste un peu sur notre faim après 36 minutes. Vous me direz qu’il vaut mieux 36 bonnes minutes que de rajouter deux titres merdiques en fin d’album pour atteindre 43 minutes. C’est vrai, mais Pearl Jam a suffisamment de talent pour faire directement 43 bonnes minutes ! On notera enfin le retour de Brendan O’Brien aux commandes. Il avait produit et mixés les premiers albums du groupe, puis ensuite seulement mixés, puis ensuite plus rien. Le voilà à nouveau parmi la grande famille Pearl Jam.

 

 

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