On peut maintenant affirmer qu'OK COWBOY est un album historique, car définissant un style à lui seul, parlant aux foules et encensé par de nombreuses critiques. Bref, un pavé jeté dans la mare au moment précis où la musique électronique sombrait dans sa crise cyclique. Depuis OK COWBOY, daté 2005, le rock a largement repris l'avantage. Et presque 5 ans après, Pascal Arbez ose risquer un second album, le plus difficile quand une carrière démarre en trombe. Lecteurs, critiques, qu'attendions-nous de Vitalic? Ce son tellement (a)typique paraît comme un dolmen perdu sur une montagne (!), et en voir un second émerger hypothèque sa singularité. En plus, la musique électronique vit ses plus mauvais moments depuis longtemps. Tout ça pour introduire FLASHMOB, album qu'on n'attendait plus (et débarquant discrètement). A tout seigneur tout honneur: chronique de Vitalic quand même.

Vitalic

Deuxième album pour l’artiste francophone Vitalic, proche des pointures électros telles que Miss Kittin et The Hacker. Impressions.

 

On peut maintenant affirmer qu’OK COWBOY est un album historique, car
définissant un style à lui seul, parlant aux foules et encensé par de
nombreuses critiques. Bref, un pavé jeté dans la mare au moment précis où
la musique électronique sombrait dans sa crise cyclique.
Depuis OK COWBOY, daté 2005, le rock a largement repris l’avantage. Et presque
5 ans après, Pascal Arbez ose risquer un second album, le plus difficile quand
une carrière démarre en trombe.
Lecteurs, critiques, qu’attendions-nous de Vitalic? Ce son tellement (a)typique
paraît comme un dolmen perdu sur une montagne (!), et en voir un second
émerger hypothèque sa singularité. En plus, la musique électronique vit ses
plus mauvais moments depuis longtemps.
Tout ça pour introduire FLASHMOB, album qu’on n’attendait plus (et
débarquant discrètement). A tout seigneur tout honneur: chronique de Vitalic
quand même.

 

L’album qu’on n’attendait plus

 

Le son ne change pas vraiment, c’est toujours ce rock électronisé. Ce qui
change, détail majeur, c’est l’absence de puissance. Alors que le nom
“Flashmob”, tant pour sa référence très contemporaine que pour l’image qu’il
renvoie, évoque un mur rigoureux et instantané, la sonorité de l’album est
plutôt horizontale. Le morceau “Still” en est la parfaite illustration, tout
comme le titre éponyme “Flashmob” (ou la navrante démonstration de cette
contradiction).
Nous ne dirons pas que ce disque est lisse, mais plutôt qu’il manque de
relief. Et à moins de l’apprécier précisément pour cela, certains seront
déçus. Vous vous réjouirez cependant d’écouter “One Above One”, et
l’imparable solo “Second Lives” (mon morceau préféré du disque).

 

 

Vitalic a accompli la tâche difficile du chevalier ayant remporté une grande
victoire dans le passé: il est retourné sur le champ de bataille. Il le fait
avec discrétion, peut-être conscient de la difficulté de la tâche, moins
inspiré mais avec une volonté apparemment intacte. Dans un sens, c’est un bon
pari sur le futur.

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