L’honneur revient à Trip In de jouer les premiers accords de ce vendredi. Le duo joue chez lui, à la maison et accueil au Club Tent les premiers festivaliers. Bonne ambiance. Changement radical avec les fous furieux de Shaka Ponk qui dynamisent le Chapiteau. Un public assez jeune pour cette fusion ou ce "Free Rock" comme dirait Ion le batteur que nous avons croisé plus tard. Les Français utilisent leur mascotte virtuelle, Goz le singe et jouent beaucoup sur le visuel. L’écran sur scène, les jeux d’ombres, les looks, chaque détail compte. Et pour ceux qui se posaient la question, non, Bertrand Cantat n’est pas venu pour chanter "Palabra Mi Amor". Dommage.
La sympathique Fiona Daniel a quant à elle eu beaucoup de plaisir à jouer au Détour. Les comparaisons vont bon train naturellement, entre Heidi Happy et Sophie Hunger. On souhaite à la jeune artiste le même succès que ses collègues zurichoises. On parle de Stromaé ? Non ? Ok, et de James Blunt ? Non plus, très bien.
Passons donc au samedi (on vous avait prévenu, c’est du condensé). Ce samedi restera le jour où Amy Winhouse est morte. On ne va pas s’étaler sur ce sujet, on en a assez parlé hier soir, les artistes lui ont rendu hommage et ce n’est que le début. Notre ami dessinateur Pal Degome lui rend aussi un hommage avec son crayon.
Il y avait quelques bons trucs samedi. Les Vaudois de Ventura par exemple, du rock indé comme on l’aime, sans fioriture, simple, efficace. Très belle reprise d’Alain Souchon avec "La Ballade de Jim" version noisy rock. Dans un même registre Welington Irish Black Warrior déchire tout sur son passage. Nos groupes suisses ont du talent, qu’est-ce qu’on fait chier parfois devant la Grande Scène alors que des petits joyaux sont à portée de main. Citons encore The Bewitched Hands, un groupe français qui cartonne avec son album BIRDS & DRUMS. Sans doute le meilleur concert de ce samedi soir, les titres comme "Sea", "So Cool", "Work" ou encore "Out Of Myself" sont mirifiques.
Plus calme, plus folk, la « famille Moriarty » envahit le Chapiteau. Comme à leur habitude, un magnifique concert ou la voix de Rosemary a scotché plus d’un festivalier… Pour le reste, on vous parlerait bien de Robert Plant, mais voilà, la magie n’a pas pris… On vous parlerait bien de Mika, mais on n’en a pas trop envie. Les Noisettes ? C’était mieux avant. On gardera donc en tête, ces groupes comme Ventura, Moriarty, The Bewitched Hands qui arrivent à toucher leur public sans en faire trop sur scène. C’est ça qu’est top au Paléo, il y en a pour tous les gouts !