Paléo – Mercredi 20 juillet

 

Une splendide soirée en perspective. Le ton était donné: musique électronique et trip-hop. La bande de Bristol s'était donné rendez-vous ce soir-là, Portishead, Anika, Beak>. Chaque groupe a su faire vibrer les festivaliers. Malgré la non-présence scénique d'Anika, ce fut un des moments forts de ce mercredi. C’est d’ailleurs Geoff Barrow et son groupe Beak> qui ouvrirent le bal à 17h00. Les premiers festivaliers, quelques fans et beaucoup de curieux assistèrent à cette belle prestation psychédelo-expérimentale.

 

 

La Grande Scène s’ouvrit pour accueillir le duo Aaron alors que le Détour s’éclata avec le duo d’Oh Tiger Mountain. Deux duos français, deux styles différents. Pop mélancolique pour les premiers et rock minimaliste (Lo-Fi) pour les seconds. Le large sourire de Mathieu Poulain faisait plaisir sur la scène du Détour. Typiquement le genre de petit concert qu’il ne fallait pas louper…

Angus et Julia Stone apportèrent douceur et mélancolie sous le Chapiteau. La fratrie Stone et son folk rock tout en légèreté délivra un agréable spectacle, mais on aurait souhaité un peu plus d’entrain. Le duo était au D !Club ce printemps, une salle plus adaptée pour ce genre de concert. On reste néanmoins bouche bée en entendant la voix de Julia.

 

 

On retrouve Geoff Barrow, cette fois au côté de Beth Gibbons pour le concert tant attendu : Portishead. Avec seulement 3 albums en 20 ans de carrière, vous imaginez bien que les titres sont soignés, chaque son est à sa place. C’est pareil en live, chaque détail compte, le visuel via les écrans est particulièrement pointu (effets noir blanc, dessins animés, images). Quant à la set-list, c’est du pur bonheur… les titres de DUMMY et de PORTISHEAD font leur effet. Entre "Mysterons", "Sour Time", "Wandering Star", "Glory Box", "Cowboys", "Over" et j’en passe, le public est aux anges. La nuit s’installe pour ce concert magique et envoûtant. Du grand Portishead Messieurs-Dames !

 

 

Autre moment intense: la folk-world de Beirut. On regrettera quelque peu les conditions de ce concert et on se réjouira fort de retrouver l'américain dans des espaces plus intimistes. Plus d'une heure à virevolter entre ses albums exceptionnels aura su transporter les auditeurs. Cuivres et sonorités balkaniques pour un concert intense.

Et bien sûr le set explosif des Chemical Brothers en aura enchanté plus d'un. Les visuels tout à fait appropriés au moment auront donné une touche personnelle à cette performance de haut niveau. Enfin, Beataucue aura servi des couleurs de discothèque en plein air. Un son déjanté, des pogos endiablés et un public réceptif. De quoi prolonger la nuit jusqu’aux petites heures du matin. Avant d'attaquer un jeudi plein de surprises.  

 

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