Cloud Control

Nous présentions les Ecossais d’Haight Ashbury qui sentaient bon la Californie, le soleil, la défonce et les années 70, c’est au tour aujourd’hui de Cloud Control (qui sent à peu près la même chose) de nous envoyer au paradis grâce à leur premier album, BLISS RELEASE. Eux, ils sont Australiens, ils sont quatre, ils sont talentueux et ils font drôlement plaisir. La différence majeure avec les Ecossais est au niveau du son, qui est beaucoup plus actuel chez Cloud Control. Si quelques titres sonnent oldschool, on sent tout de même cette volonté de faire quelque chose au temps présent.

Après une entrée en matière très baba cool (Meditation Song), quelque chose de plus moderne et indie apparait avec "There’s Nothing In The Water We can’t Fight" et "Death Cloud". Les mélodies sont là, on se sent bien, les amateurs d’Arcade Fire se régalent, mais c’est encore avec les sonorités 70’s qu’on décolle dans les nuages. Ghost Story arrive donc à pic, un titre répétitif, séduisant, qui correspond à ce que l’on peut attendre du groupe. En écoutant  "This is What I Said", on vibre avec cette grosse basse, toute en profondeur et si puissante. On rencontre le superbe "The Rolling Stones" sur la 8ème plage. Forcément, vous aurez deviné, c’est un titre rétro. Une multitude de sonorités éparses et des petits détails apparaissent au fil des écoutes. Complet et complexe, avec aussi un riff de guitare soutenu. On adore !

 

Merci les gars

 

La fin de l’album est plutôt calme, acoustique, mais là encore, on ne s’ennuie pas. Les morceaux (Hollow Drums et My Fear) paraissent parfois si simples… et pourtant… on est bercé par ces mélodies. On ne peut donc qu’applaudir ce jeune groupe qui mélange avec finesse les ambiances psyché 70’s avec un rock indé moderne. Sans cliché, sans trop de facilité, Cloud Control trouve le bon amalgame et a le bon goût qui va avec. Merci les gars.  

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