Will Oldham avait pourtant donné des signes de stabilité depuis un ou deux albums en arrêtant de changer perpétuellement de pseudonyme. Pourtant, avec The Letting Go, cette recherche d'identité semble être en plein boom.

Bonnie Prince Billy

Will Oldham avait pourtant donné des signes de stabilité depuis un ou deux albums, en arrêtant de changer perpétuellement de pseudonyme. Pourtant, avec The Letting Go, cette recherche d’identité semble être en plein boom. Morceau après morceau, Bonnie Prince Billy se raccroche aux répertoires des acteurs de la scène blues-rock. De Jeff Buckley à Syd Mayer, tout y passe, arrêt par la case country compris. "The Seedling", par exemple, nous ramène en plein Abattoir Blues de Nick Cave. L’équipe d’enregistrement était même partie en Islande chercher de l’inspiration. Elle en est seulement revenue avec une longue complainte de grand mammifère marin: "God’s Small Song".
Toutefois, il y a du sang neuf sur cet opus: la voix de Dawn McCarthy, chanteuse de The Transit Rider, accompagne celle de Billy Prince Bonnie et apporte un peu de profondeur aux premiers morceaux, comme le très réussi "Love comes to me". Sur d’autres, elle rappelle la voix cassée des débuts de Zorg. Sur "No bad news" en particulier, elle se veut très inspirée par The Pentangle. Et sur chacun des titres, excepté "The Letting Go", cette voix ne fait que répéter les paroles de Bonnie Prince Billy. Ces répétitions frappent particulièrement sur "I called you back".
Un album tout en répétitions, loin d’une révolution dans le genre, The Letting Go déçoit.

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