On ne sait plus que faire de tous ces groupes brit-pop bon ton qui sortent chaque année. The Wombats, un de plus ? Oui et non. Vingt-huit ans après la disparition de Ian Curtis qui chantait de sa voix basse et mythique Dance to the radio dans la non moins mythique "Transmission", les Wombats rendent hommage à Joy Division en chantant gaiment "Dance to Joy Division".

The Wombats

On ne sait plus que faire de tous ces groupes brit-pop bon ton qui sortent chaque année. The Wombats, un de plus ? Oui et non. Vingt-huit ans après la disparition de Ian Curtis qui chantait de sa voix basse et mythique Dance to the radio dans la non moins mythique "Transmission", les Wombats rendent hommage à Joy Division en chantant gaiment "Dance to Joy Division". The Wombats, ce sont trois excités de Liverpool qui ne se prennent pas au sérieux. Et après? Après, la musique est plutôt bien faite, les paroles parfois délirantes. Dès le premier titre, "Tales Of Girls, Boys and Marsupials", l’album est lancé. Les influences viennent du rock anglais le plus pur, ainsi que des héros de la fin des 70’s et des 80’s. Ces trois petits gars sont avant tout une bonne blague que Dan Beaumont de NME résumait ainsi : «At first, The Wombats were a joke they didn’t want anyone to find funny». Tout est dit. C’est un album pour s’amuser? Pas seulement. Ce sont des personnages de dessins animés bien plus que les 1990’s, qui sont pourtant dans la même veine. Ne nous plaignons pas. Des rock-stars qui ne se prennent pas au sérieux, c’est plutôt frais. Ça change et ça fait du bien.
L’album est, il faut l’admettre, un peu inégal. Si certains morceaux sont déjà mythiques, tels que les trois les plus entendus : "Kill The Director", l’excellent "Let’s Dance To Joy Division" qui a tous les ingrédients du tube et de la légende et "Backfire at The Disco", on reste parfois un peu sur sa faim. C’est pourtant un grand bol d’air dans le rock actuel. C’est un booster d’énergie. Malgré les déceptions que sont "Here Comes the Anxiety", qui est un peu molle, tout comme "Patricia The Stripper", ou "Dr Suzanne Mattox PHD" qui est un peu superflue et à la limite du déjà-entendu dans l’album lui-même, l’ensemble conserve une bonne qualité et de très bons moments. On saluera la spontanéité de ces énergumènes qui n’inventent rien, certes, mais qui apportent à leur façon une pierre dans le rock britannique et en particulier celui de Liverpool, où, ne l’oublions pas, naquirent les Beatles. Souhaitons-leur une pareille postérité.

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