Ceremony

Si en 2012 Ceremony délivre un punk hardcore « modéré », n’oublions pas d’où viennent les bonhommes. Les débuts des cinq californiens sont d’une brutalité extrême avec des titres très courts, une voix qui gueule et une rythmique punk (caisse claire à 2000 km/h). Au fil des années, le groupe s’est peut-être un peu assagi, mais garde toutefois son côté underground. Si Ceremony revendique clairement des influences post-punk (Joy Division), on comprend alors le désir de faire évoluer sa musique et de ne pas se contenter de faire du punk bourrin toute sa carrière.

Il n’y a pas de titres particuliers à mettre en évidence, le tout s’enchaîne de manière fluide à un rythme souvent rapide. Quelques titres sont plus lents (Repeating The Circle, Hotel, Video) plus post-punk justement, avec une grosse basse, mais ils restent dans l’ambiance proposée par le groupe. Le chant assez monocorde, poussif  et grésillant de Ross Farrar est le fil conducteur entre tous les titres. Il y a parfois un côté rock 70’s à la Iggy Pop, ce qui donne un résultat excellent avec par exemple "Quarantine". (Ben finalement, il y a un titre à mettre en évidence… On vous met même la vidéo en bas)

Les fans du début regretteront peut-être que le groupe ait quitté le label punk Bridge 9 Records pour signer chez les « indie » de Matador. Nous pensons que c’est plutôt une bonne nouvelle et la direction artistique du groupe nous plait assez bien. Voilà, c’est fini.

 

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