mercredi , 4 décembre 2024
La nouvelle a fait beaucoup de bruit il y a quelques temps, Audioslave n’est plus. Depuis, les musiciens n’ont pas attendu de passer aux oubliettes et ont au contraire rebondi sur leur notoriété. Tom Morello présentait récemment son premier opus et début juin le chanteur Chris Cornell sortait son deuxième album solo, Carry on.

Chris Cornell

La nouvelle a fait beaucoup de bruit il y a quelques temps, Audioslave n’est plus. Depuis, les musiciens n’ont pas attendu de passer aux oubliettes et ont au contraire rebondi sur leur notoriété. Tom Morello présentait récemment son premier opus  à notre journaliste Yannick Schnider (lien ici) et début juin le chanteur Chris Cornell sortait son deuxième album solo, Carry on.

Tout d’abord avant de disséquer ce Carry on, revenons quelques instants sur la carrière de ce grand Monsieur qu’est Chris Cornell. Pour cela, il faut retourner au début des années quatre-vingt-dix et à l’éclosion du grunge en Amérique, principalement à Seattle, berceau de ce nouveau mouvement. Pearl Jam, Nirvana et Soundgarden sont les trois groupes représentatifs de cette jeunesse qui prône un rock sale aux sons parfois grailleux et aux voix écorchées vives. Chris Cornell, chanteur et figure emblématique du groupe Soundgarden connaît un grand succès durant un peu moins de dix ans.

En 1999, il sort son premier projet en solitaire, Euphoria Morning. Ce disque n’obtient pas le succès escompté. Cependant, on vous le conseille tout autant que son successeur Carry on, mais ceci est une autre histoire. Suite à cela, Chris Cornell réapparaît sous les feux des projecteurs en s’accompagnant des musiciens de feu Rage Against The Machine. Toute cette joyeuse équipe joue sous le nom d’Audioslave. Résultat: trois bons albums qui ne vont pas marquer l’histoire du rock n’roll au fer rouge, mais qui méritent que l’on s’y attarde. Et la nouvelle tombe en 2007, Chris Cornell quitte le groupe.

Penchons-nous d’un peu plus près sur ce Carry on. D’une manière générale, les titres sont un peu plus heavy que sur le Euphoria Morning de 1999 qui avait son lot de ballades et de mélancolie. Preuve en est dès les premiers instants avec «No such thing» qui alterne entre couplet léger et refrain tonitruant. Chris Cornell est un chanteur à voix et nous le démontre sur quasiment tous les titres. En somme, du bon rock, des riffs carrés, quelques mélodies intéressantes, des solos, une bonne prod et la voix de Chris Cornell. Cela suffit. On retrouve aussi le titre «You know my name» qui figure sur la B.O du dernier James Bond. Enfin, un petit clin d’œil au roi de la pop avec la reprise «Billie Jean», qui s’avère être subtile et jouée d’une manière qui ne vous laissera pas indifférent.

Les fans déçu de la séparation d’Audioslave pourront donc se consoler avec ce Carry on ou avec l’album de Tom Morello. Ces deux monstres de génie et de classe ont marqué des générations entières avec leurs groupes respectifs. Choisir entre un des deux relève de l’impossible, on pourrait presque parler de choix cornélien.

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