Rose Windows

Une bande d’hippies !!! Voilà qui sont les 7 membres de Rose Windows tout droit venu de Seattle. Toutefois, il faut reconnaitre que leur musique est bluffante. Touchant un peu à tout, du folk au rock plus costaud, traversant les époques, leur musique se veut avant tout sincère et élégante. En utilisant beaucoup d’instruments, Rose Windows propose une musique riche, mais sans trop en faire . Et si on rigole gentiment de leur look un peu « baba-cool », on est loin de la caricature hippie et de tout ce qui va avec. Les musiciens en ont dans le panier et savent exactement où ils vont. On se sent vite en sécurité en leur compagnie et on n’a pas envie de les quitter. A la tête du groupe, on trouve le guitariste Chris Cheveyo et la chanteuse Rabia Shaheen Qazi qui ont composé tous les morceaux de THE SUN DOGS.

Sur ce premier opus, on sent le désir d’unifier les neuf titres présents. Ils s’enchainent de manière naturelle et gracieuse. Il y a un titre d’introduction (The Suns Dogs I : Spirit Modules) et une fin (The Suns Dogs II : Coda) qui clôt le disque en beauté. Et au milieu, c’est l’extase. Parlons déjà de "Native Dreams" qui alterne entre flûte et grosses guitares sur une bonne basse répétitive pour accentuer la facette psychédélique. Un vrai bonheur. Parlons aussi de "Heavenly Days" plus léger et très chaleureux au moment du refrain. La touche hippie est en mode marche, on se voit déjà avec un bandana dans les cheveux et une peau de mouton sur le dos. Peace Man. "Walkin’with a Woman" est un titre assez lent, on reste en mode hippie 70’s. Les racines blues ne sont pourtant pas loin avec des solos de guitares mis en avant. Dans un registre plus folk, il y a "Season of Serpents" avant que "Wartime Lovers" (peut-être le meilleur titre de l’album) n’illumine la pièce. Un morceau entrainant qui a toutes les qualités recherchées pour nous plaire. Jugez plutôt, on vous a mis le clip juste plus bas. "Indian Summer" est plutôt agréable, mais c’est bien l’avant dernier titre qui nous scotche encore une fois. "This Shroud", 9 minutes 43. L’ambiance (l’influence ?) des Doors se fait sentir. On se croirait un peu dans "The End". Avec un si long titre, on passe par pas mal d’états au fil des minutes. Le morceau s’amplifie petit à petit, c’est une longue montée  progressive avec un final en apothéose, avant qu’on retombe sur nos pattes tout à la fin.

Plus qu’une découverte, ce disque est une vraie révélation. On vous le conseille vivement et on espère que le groupe aura la bonne idée de venir en Europe un de ces jours. Affaire à suivre.

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