Metz

Il faut admettre que l’on avait été quelque peu dérouté par l’arrivée d’un groupe comme Metz dans le paysage musical. Bruyant, décadent, grunge, nihiliste, culotté, punk, il y avait beaucoup à dire sur les Canadiens. Depuis ce premier opus en 2012, les mecs n’ont pas chômé et se sont fait les dents sur pas mal de scènes. En 2015, ils sortent leur 2ème album qui confirme les attentes et qui permet d’élargir encore plus la tournée. On les retrouve donc cet automne avec un troisième album et un certain Steve Albini (Pixies, Nirvana, PJ Harvey, Mogwai, Godspeed etc…) aux manettes. Rien que ça.

Fondamentalement, STRANGE PEACE n’est pas une nouveauté et spécialement différent des précédents albums. C’est un peu le même effet qu’un énorme coup de pied dans les couilles. D’entrée de jeu, Mess of Wires est une déflagration qu’on se prend en pleine face. C’est fort, c’est violent, ça arrache tout sur passage. Attention, pas à la manière d’un groupe de death ou de trash, Metz ne joue pas dans cette catégorie. La violence du groupe réside dans ces sons industriels, dans cette répétition incisive, dans la dissonance ou encore dans cette voix criarde.

En quelques secondes vous pouvez faire péter un plomb à votre victime. Ce disque peut être considéré à juste titre comme un petit bijou, mais pour un public non averti, cela peut ressembler à de la torture. Le noise-rock ou le rock indus est un domaine bien particulier. Mais pour les amateurs du genre, ce disque risque de devenir une référence. Le groupe varie les ambiances et enfonce toujours plus profondément le clou. Ça peut faire mal, mais c’est sacrément bon.

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