Voilà 5 ans qu’on attendait un nouvel album de la bande à John Stargasm. Les Belges avaient pu parvenir au succès grâce à blow, un nouvel album qui avait donné un coup d’air frais et beaucoup d’espoir en la Belgique. Avec MIRROR MIRROR, ils sortent enfin de leur hibernation (à part deux, trois musiques de films et des changements de line-up). L’album débute par une voix au vocodeur qui annonce "Cold Love", une chanson ultra rythmée avec une énorme basse, un son général se rapprochant de l’électro, mais avec un refrain à la Ghinzu, doux et planant accompagné par un piano très présent. Une première chanson qui laisse présager que du bon pour la suite. "Take It Easy" est plus pop. Un morceau qui nous fait penser à l’été et au soleil, avec un refrain simplement parfait et accrocheur grâce à la voix coolissime de John. Encore une fois il n’y pas d’erreur de goût, même le bridge à la trompette est génial. Une longue intro d’orgue à la Archive devient de plus en plus fort, étrange et intense en émotion "Mother Allegra" introduit le côté plus sombre de Ghinzu. Une basse groovy se répète sans arrêt en faisant monter la sauce jusqu’à l’explosion sonore, "Mirror Mirror" fait beaucoup penser à Poni Hoax, grâce à un style électro-punk-funk, même la voix de John est différente.

Ghinzu

Voilà 5 ans qu’on attendait un nouvel album de la bande à John Stargasm. Les Belges avaient pu parvenir au succès grâce à blow, un nouvel album qui avait donné un coup d’air frais et beaucoup d’espoir en la Belgique. Avec MIRROR MIRROR, ils sortent enfin de leur hibernation (à part deux, trois musiques de films et des changements de line-up). L’album débute par une voix au vocodeur qui annonce “Cold Love”, une chanson ultra rythmée avec une énorme basse, un son général se rapprochant de l’électro, mais avec un refrain à la Ghinzu, doux et planant accompagné par un piano très présent. Une première chanson qui laisse présager que du bon pour la suite. “Take It Easy” est plus pop. Un morceau qui nous fait penser à l’été et au soleil, avec un refrain simplement parfait et accrocheur grâce à la voix coolissime de John. Encore une fois il n’y pas d’erreur de goût, même le bridge à la trompette est génial. Une longue intro d’orgue à la Archive devient de plus en plus fort, étrange et intense en émotion “Mother Allegra” introduit le côté plus sombre de Ghinzu. Une basse groovy se répète sans arrêt en faisant monter la sauce jusqu’à l’explosion sonore, “Mirror Mirror” fait beaucoup penser à Poni Hoax, grâce à un style électro-punk-funk, même la voix de John est différente.

Décidément, les années ont été bénéfiques à Ghinzu. On a vraiment hâte de voir ce nouvel album en live. Sans répit “Dream Maker” et ses voix dignes (ce n’est pas le mot) de ERA commence. John débite sans cesse et comme souvent plus la chanson avance plus l’énergie est présente et soudain, tout s’arrête, Stargasm finit au piano et à la voix. Un arpège de piano gothique nous rappelle la fin du monde, ça tombe bien le titre s’intitule “The End Of The World”. Conduite par une basse puissante, le côté pop de Ghinzu est simplement irréprochable, tout comme la production très riche. “This Light” contrairement à son titre est sombre, la voix est très profonde et suave. “This War Is Silent” est une chanson plus commune aux Belges, elle aurait très bien pu faire partie de BLOW. Il y a toujours un élément schizophrène dans la musique du groupe, un côté pop et doux, et un autre, vicieux et bruyant. C’est peut-être pour ça que l’album s’appelle MIRROR MIRROR d’ailleurs… Mais ce qui est sûr, c’est que jusque là l’album n’a pas eu de baisse de régime. “Je T’Attendrai”, le seul morceau en français est essentiellement fun, d’ailleurs, on se demande pourquoi John chante avec un accent presque italien. Mais ça fait du bien de se marrer un peu. “Birds In My Head”, n’est pas des plus utiles, mais c’est assez court pour pouvoir quand même l’écouter. La prochaine chanson est un mix de Ministry et d’électro, “Kill The Surfers” est le moment le plus brutal de l’album. La galette se finit sur une chanson instrumentale frôlant les 70’s avec ses vieux sons électroniques, “Interstellar Orgy” est un titre très bien trouvé.

Au terme de MIRROR MIRROR, on a juste envie d’appuyer sur play et recommencer ce voyage dans l’esprit déjanté de ses Belges, qui une fois de plus offre un album superbe, qui n’a pas à rougir face à tout ce qui se fait dans le rock de nos jours. Un album qui mêle douceur et brutalité, puissance et légèreté, calme et folie, du Ghinzu tout simplement. Je suis pour ma part impatient de les voir en live dans leur prochaine tournée.

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