Avant la sortie de son nouvel album Cassadaga, et après son live, Motion Sickness, penchons-nous sur le recueil de raretés sorti dans les bacs à la fin de l'année dernière et passé quasiment inaperçu.

Bright Eyes

Avant la sortie de son nouvel album Cassadaga, et après son live, Motion Sickness, penchons-nous sur le recueil de raretés sorti dans les bacs à la fin de l’année dernière et passé quasiment inaperçu. Seule une minorité y aura eu accès et il est maintenant venu le moment de corriger cela. Conor Oberst, leader plus connu sous le nom de Bright Eyes possède un talent de composition encore jamais égalé en ce XXIe siècle, certes jeune. Chacun de ses albums est un recueil de perles musicales et nous ne pouvons que nous réjouir de constater qu’il en est de même de cet opus-ci. Comme toute compilation, ce Noise Floor est quelque peu inégal, car il ratisse sept ans de faces B, inédits, jamais-sortis et collaborations. Le son, quant à lui, se caractérise par un côté lo-fi parfaitement assumé. En effet, ces titres ont souvent été enregistrés avec les moyens de bord (cassettes, minidisc, ordinateur,…) et repris tels quels. Le fan sera bien évidemment au comble de sa joie, mais le néophyte par contre ne sera pas déçu non plus. Car ce disque lui permettra d’acquérir une vue d’ensemble du songwriting de Bright Eyes, avec des morceaux qui ne se retrouvent sur aucun de ses albums "officiels". On y retrouve la douceur folk de I’m Wide Awake It’s Morning, les expériences plus cliniques de Digital Ash In A Digital Urn, ainsi que la noirceur mélodieuse de Fevers And Mirrors.
Encore une fois, Bright Eyes nous jette insolemment son immense talent à la face…

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